Le festival, proposé par le Centre d'Art et de photographie de Lectoure est ouvert depuis le 3 juillet et durera juqu'au 19 septembre .
Après une année 2020 quelque peu perturbée par la pandémie, le festival a été pensé différemment et utilisé des forces nouvelles quant à son organisation.
Nous voilà donc aujourd'hui au cœur de l'été, le soleil et la chaleur ont enfin apparu, les visites en lieux frais sont bienvenues : pourquoine pas flâner de la maison de Saint-Louis aux allées Montmorency en passant par la Cerisaie, l'école Bladé et la halle aux grains, puis pousser jusqu'à La Romieu et profiter d'un programme d'expositions particulièrement riche ?
Ainsi, à la maison de Saint-Louis, bâtiment chargé d'histoire, Centre d'art et de photographie, avec « Azimut » c'est une marche photographique proposée par le collectif Tendance Floue et ses invité-e-s, on y sent un vent de liberté souffler sur la photographie française .
A la Cerisaie, la bien nommée, « Mythos / la maison sans nom » de Nia Diedla, conteuse- monteuse mi chamane,mi sorcière- interpelle par son œuvre intime.
« Entre fleuve et rivière » une expo située au rez de chaussée de l'école Bladé de Christophe Groussard et Charles- Frédérick Ouellet : deux photographes l'un au Pays Basque l'autre au Québec et au Labrador ont découvert le territoire de l'autre et la magie de 2 fleuves l'Adour et le Saint Laurent .
«Une aventure Canadienne » de François Méchain , décédé en 2019, se visite à l'étage.
La halle aux grains, édifice datant de 1846, devenue en 1960 salle polyvalente, abrite quatre expositions. Dès l'entrée un dispositif scénographique complexe, une expérience polysensorielle « Et les fauves ont surgi de la montagne » et « La rivière s'est brisée » de Julie C.Fortier happent le visiteur.
A peine plus loin, Léa Habourdin a rassemblé photographies, dessins, textes , collages pour son œuvre « Les chiens de fusil ».
En avançant toujours, se remarquent plusieurs suites photographiques de Marine Lanier « Le soleil des loups » enrichies de séries plus anciennes.
En poursuivant , les films, les vidéos, les créations des plasticiens Ariane Michel ( Rêve de cheval)Thomas Cartron, Sylvain Wavrant, Laurent Martin (Anima Obscura) laissent libre cours a une interprétation admirative et inquiétante parfois.
Les allées Montmorency, chères aux « Dames de Lectoure », espace public accueillent le premier volet « Tropiques » de Julien Coquentin , le second volet est exposé dans le cloître de l'admirable collégiale Saint Pierre de La Romieu .
Le relief, la végétation, le climat , les êtres humains (quelques fois) de La Réunion, vus par l' artiste sont à découvrir.
L'été photographique c'est aussi :des visites commentées et contées, des visites croisées avec Memento, des rencontres philo, des ateliers pour le jeune public, des mini-stages … jusqu'au 18 septembre en individuel ou en groupe.
Tout les jours, sauf le mardi, à Lectoure de 14h/19h
Pass 5 euros , tarif réduit avec ticket collégiale
A La Romieu tous les jours 10h/18h30 tarif : 6 euros
réduit avec pass de l'été photographique
Contact info@centre-photo-lectoure .fr
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