Le retour à la maison

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Jacques Lapart, président de la Société Archéologique et Historique du Gers, était particulièrement satisfait de tenir enfin une séance mensuelle dans les murs de la Société, 13 place Salluste de Bartas. Les contraintes de distentation ne permettaient d'accueillir qu'un nombre trop restreint d'auditeurs.

Deux intervenants ont présenté le résultat de leurs recherches. Jean Jacques Dutaut Boué a évoqué la commune de Beaucaire au XIXeme siècle et Jacques Couzinet a retracé l'utilisation de l'huile de lin en Fézensac.

La paroisse de Beaucaire sur Baïse au XIXeme siècle. Cette communication est la présentation d'un cahier dans lequel les prêtres de Beaucaire ont relaté les grands événements s'étant déroulés dans la paroisse entre 1840 et 1950. Les visites épiscopales étaient l'occasion de grandes cérémonies. Les missions furent nombreuses aussi et firent l'objet de l'érection de deux croix dans la commune : l'une à Pardeillan en 1859 et l'autre au village de Beaucaire en 1887. L'église paroissiale fut rebâtie entre 1869 et 1874, événement majeur de la période. Un couvent destiné à l'instruction des jeunes filles fut établi en 1855 jusqu'en 1903 où les religieuses furent expulsées. Enfin, les cérémonies de la Première Communion, de la Confirmation, les fêtes de l'Adoration Perpétuelle animaient chaque année la vie de la paroisse. Les curés ont pu noter cependant une baisse de la ferveur religieuse à la fin du siècle qui est allée en s'aggravant au début du XX°.

Moulins et huile de lin en Fezensac au XIXeme siècle. Le   mode   de   production   de   l’huile   est   un   sujet   encore   mal   documenté   dans   notre département ; il en est de même dans les départements voisins. Pourtant les presseurs d’huile apparaissent très nombreux dès que l’on consulte les recensements, les matrices cadastrales, actes d’état civil et enquêtes préfectorales. Pour cette raison l’étude est limitée dans l’espace, le Fezensac et le temps, principalement le XIXeme  siècle. Le lin fournissait cette huile. Le pressoir d’huile comportait trois postes distincts : le moulin, le « chauffoir » et la presse. Le moulin se composait d’une meule horizontale, légèrement surélevée sur son bord et une meule verticale entrainée par un manège à cheval. La pâte obtenue avec les graines de lin écrasées passent au chauffoir condition indispensable pour extraire l’huile sous la presse en bois. L’huile de lin servait essentiellement à l’éclairage de la cuisine. Dans la deuxième moitié du XIXeme siècle l’arrivée des procédés industriels, la découverte du pétrole lampant et la production textile en coton qui remplace celle en lin auront raison de cette culture dans notre département.

Ces deux études détaillées seront publiées dans un prochain numéro du bulletin de la Société Archéologique.

Guy Miquel a présenté son ouvrage très complet sur l'histoire de Saint Jean Poutge, deux cents pages pour parcourir les anciennes seigneuries, la vie quotidienne et maintes anecdotes.

 

 

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