Les candidats aux élections départementales, Vincent Thomas et Nathalie Simonin, communiquent :
" Les électeurs nous ont placé, nous - néophytes de la politique et simples citoyens gersois, au second tour de cette élection départementale. Nous n’en tirons qu’une responsabilité, celle de dire ce que nous pensons.
Nous pensons tout d’abord que la démocratie locale étouffe, qu’elle est verrouillée, qu’elle manque d’air, de contradiction et de surprises.
Une certaine fatalité s’est instaurée à voir les mêmes régner sur la ville, le canton ou le département depuis plusieurs décennies. L’entre-soi et la « cooptation » par les sortants, soumise à l’approbation populaire, semble d’ailleurs être devenue la règle acceptée de tous.
Nous nous sommes engagés car nous ne l’acceptons pas, ou plus.
Nous nous sommes engagés parce que nous sentions autour de nous les gens ne plus croire à un possible changement, à une alternative. Ce n’est pas sain et ce n’est pas notre idée de la démocratie.
Nous nous sommes engagés parce que nous n’acceptons pas que les techniques électorales, parfois clientélistes, aient trop souvent pris le pas sur l’ouverture et le débat.
Ne culpabilisons donc pas les abstentionnistes, bien entendu trop nombreux, car il leur a aussi été donné trop de raisons de rester chez eux, de ne plus croire en la démocratie et en la force de leur bulletin de vote.
La démocratie, qu’elle soit locale ou nationale, a besoin d’air, d’espoirs et de surprises.
Nous avons tous dans nos mains le pouvoir de décider ce que nous voulons pour notre territoire, pour nous et pour nos enfants.
Nous avons tous le pouvoir d’envoyer un signal. Ça commence dimanche ".
Vincent Thomas et Nathalie Simonin