Une cérémonie très suivie
Dans la sous préfecture la, ou plutôt les cérémonies du souvenir, ont été très suivies. Les officiels bien sur, gendarmerie, pompiers, anciens combattants, élus mais aussi la population, toutes générations confondues. Rassemblement traditionnel sur la place Paul Noulens ou s'est formé le cortège qui en suivant les allées Charles de Gaulle s'est rendu au Monument aux morts de la guerre de 1870-1871. Recueillement, dépôt de gerbes, puis le cortège s'est porté jusqu'aux monuments aux morts de 1914-1918 et 1939-1945. Là encore de nombreux mirandais attendaient derrière un peloton de la gendarmerie mobile.
Délégations d'anciens combattants et porte drapeaux en place, Christian Guyard secrétaire général de la préfecture qui assure l'intérim en l'absence de sous-préfet à Mirande a lu le message officiel du ministre des armées. Quatre jeunes enfants, Lola Blanchard, Eloïse Bernès, Anémone Donai, Nina Leibert, ont fait lecture de correspondance de soldats sur le front avec leur famille avant que Max Fouga accompagné de quelques éléments de la société philharmonique clôture la cérémonie par l'hymne national.
La caserne Laubadère
Le cortège reformé, celui-ci s'est rendu à la caserne Laubadère point de départ pour le front de tous les gersois en âge de combattre mais aussi de sous officiers et d'officiers venus de tout l'hexagone à l'image d'Alain-Fournier. Les deux régiments gersois 88 et 288 RI partiront très rapidement sur le front ou ils subiront de très forte perte. 5960 jeunes hommes " morts pour la Patrie " 1429 " disparus " 3604 mutilés et réformés c'est le tribut payé par le département qui s'en trouvera plus que d'autres profondément désorganisé par ce qui devait être la dernière guerre.