18 heures, premier soir de couvre-feu : impressions...

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17 heures 30, les parkings de supermarché qui étaient jusque-là remplis, se vident peu à peu.

Les gens se hâtent en regardant leur montre. Vont-ils être rentrés à l’heure ?

Question d’importance : puis-je être verbalisé si, à 18 heures, je suis en train de descendre les courses de ma voiture et je ne suis pas encore enfermé chez moi ?

À voir dans le temps…

18 h, quelques voitures encore sur la rocade, mais elles se font de plus en plus rares…

18 h 15, 18 h 30, quelques pas en ville… Drôle d’impression…

La nuit est tombée mais les volets ne sont pas encore tirés comme si l’on voulait garder encore un peu un lien avec l’extérieur que l’on ne reverra pas avant demain matin 6 heures…

Derrière les baies vitrées, la télévision allumée sur les chaînes d’infos qui font le point sur ce premier soir de couvre-feu national à 18 h ou sur d’autres chaînes qui parlent de tout autre chose, de discrets signes de vie…

Dans la rue, sensation de ville-fantôme, pas âme qui vive, pas de voiture, pas un bruit…

Si, une dame promène son chien et se hâte de rentrer, une voiture file dans une petite rue, le boulanger roule ses croissants…

19 h, les cloches sonnent l’Angélus… Il est temps de rentrer, notre reportage est terminé...

Nous n’avons pas croisé de forces de l’ordre, sans doute ont-elles reçu des consignes de clémence pour cette première soirée…

Alors, confinement strict, confinement light, couvre-feu à 20 h, couvre-feu à 18 h… ?

De toute façon, nous n’avons pas le choix…

Il nous reste à souhaiter que cette énième mesure fasse ses preuves...

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