Un écrivain parmi nous...

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Rédacteur en chef d’une revue aéronautique, lui-même pilote et instructeur aéronautique, infographiste, journaliste, coach littéraire, romancier et last but not least, danseur de country à ses heures, François Macé le dit lui-même « J’ai eu plusieurs vies ! ».

Originaire du Havre mais baroudeur dans l’âme, il a depuis quelques années posé ses valise à Vic ; il y trouve un cadre apaisant propice à sa passion pour la création littéraire.

Le confinement lui a permis de se lancer dans la suite de sa grande saga « Docteur Prontz, les aventuriers de la science », un roman de science-fiction pour adolescents et adultes dont les 4 premiers tomes sont déjà disponibles en version numérique.

A l’approche de Noël, voilà un cadeau idéal à mettre au pied du sapin, comme il le dit avec humour : " C’est gratuit et on n’a pas besoin de courir les magasins pour se le procurer !"

Echanges avec un personnage haut en couleur qui semble en effet, à l’instar de certains de ses personnages, avoir vécu plusieurs vies.

Journal du Gers : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

François Macé : J’ai eu plusieurs vies ! J’ai travaillé pendant 20 ans pour le MEDEF au Havre, je travaillais dans un centre informatique, c’était assez rigolo !

Ensuite, quand ça s’est arrêté, j’ai décidé de vivre mes passions et j’ai suivi une formation pour être instructeur vol à voile et planeur et je suis devenu pilote d’avion.

De 18 à 35 ans (j’ai commencé tout en travaillant), j’ai dû faire 3000 heures de vol.

C’est à l’occasion d’un stage où je m’ennuyais un peu que j’ai commencé à écrire des histoires de science-fiction.

Dans l’aéronautique, on rencontre beaucoup de personnes qui ont un caractère très fort et ils m’ont beaucoup inspiré pour les personnages de mes romans !

Un de mes copains en particulier m’a inspiré un personnage, Monsieur Fils. Il était pilote d’avion. Il a fait le rallye Toulouse Saint-Louis du Sénégal dans un avion des années 30 modifié avec des réservoirs supplémentaires; il a failli se tuer plusieurs fois mais il est arrivé à destination !

J’ai rencontré plusieurs personnages de ce type qui m’ont beaucoup inspiré. On peut broder autour mais parfois on est en-dessous de la réalité !

Quand j’ai arrêté le métier d’instructeur, on m’a proposé le poste de rédacteur en chef d’une revue aéronautique nationale « Des ailes et des hommes » à Paris.

Journal du Gers : Comment avez-vous atterri dans le Gers ?

François Macé : Lors d’un stage de vol à voile, je suis tombé amoureux d’une scientifique gersoise qui m’a d’ailleurs inspiré le personnage de Melle Clire.

J’ai longtemps travaillé au centre de vol à voile de Marmande comme pilote remorqueur et instructeur.

Journal du Gers : Quand avez-vous commencé à écrire votre saga ?

François Macé : J’ai commencé à l’écrire à Marmande.

Journal du Gers : Comment se présente-t-elle?

François Macé : Elle s’organise en 4 tomes qui sont sur le site calameo en accès gratuit. L’ouvrage devait être édité sur format papier mais la maison d’édition a fait faillite, je l’ai alors édité sur internet !

Chaque tome comprend une vingtaine de chapitres et chaque chapitre est une histoire complète à la manière des feuilletons américains.

          

     

Comme le texte seul sur internet, c’est plutôt aride, et que je suis aussi maquettiste PAO, j’ai réalisé beaucoup d’illustrations pour rendre la lecture plus agréable.

On va dire que c’est du roman graphique. Je me suis inspiré de Jules Verne dans lequel on trouve beaucoup de dessins.

Journal du Gers : Quelle est la trame de la saga ?

François Macé : L’aventure commence autour d’une scientifique archéologue qui découvre des vestiges hors du temps en Amazonie. Celle-ci, par le biais d’un article publié dans une revue scientifique, va être contactée par un extra-terrestre qui va l’aider dans ses recherches.

Tout au long de la saga, on retrouve les héros qui évoluent au fil du temps.

On les découvre à 20 ans puis 20 ans plus tard, ce sont des personnes posées qui travaillent au CNRS.

Beaucoup de scènes se passent au Havre et j’ai eu la surprise de découvrir que j’avais été répertorié sur un site internet du Havre « Regards » qui permet de voyager dans la ville.

Journal du Gers: Comment peut-on qualifier le genre de votre saga ?

François Macé : C’est de la science-fiction et du fantastique ; l’histoire se passe dans le futur ou dans un présent qui n’a jamais existé.

C’est un roman car je raconte une histoire où je mélange réel et irréel.

J’y ai mis beaucoup de connaissances techniques en particulier sur l’aviation et beaucoup de scènes se passent dans les lieux réels, Le Havre, Paris, puis le Sud-Ouest, Marmande, Toulouse.

C’est pour cela que je dis aussi que c’est de la science-fiction régionaliste !

Journal du Gers : Est-ce que cette saga est terminée ou préparez-vous une suite ?

François Macé : Avec le confinement, je suis en train d’écrire deux tomes, l’un qui se passe dans les rues d’Eauze, l’autre dans les rues de Barbotan les Thermes.

J’ai imaginé que plus tard, des gens iront fouiner dans nos vieux ordinateurs pour extirper toutes les informations sur le disque dur, ce serait une forme d’archéologie.

Je démarre souvent comme cela mes romans.

Journal du Gers : Comment réalisez-vous les illustrations ?

François Macé : Je réalise les illustrations sur ordinateur à partir de photos.

J’ai beaucoup de mal à réaliser des illustrations à main levée mais comme j’ai reçu une formation de maquettiste PAO, j’utilise cette technique pour transformer des photos en dessins.

J’aime beaucoup faire de fausses aquarelles.

Même quand un document semble authentique dans mes romans, il est faux !

Tout est imaginé, inventé dans mes romans.

Journal du Gers : Avez-vous l’espoir de publier votre saga sur papier ?

François Macé : C’est difficile maintenant que je suis sorti du microcosme parisien.

Et puis je suis plus actuellement dans une phase de création plutôt que dans la phase de recherche de maison d’édition. Mais si quelqu’un est intéressé… !!!

Journal du Gers : Est-ce qu’il y aura une fin ?

François Macé : Je ne sais pas… Ce sera selon l’inspiration et selon l’actualité !

Par exemple, la suite que je suis en train d’écrire se présente comme une thèse de sociologie et je l’ai intitulée "Implication de la covid 19 dans la vie familiale" !

Journal du Gers : Vous avez une autre casquette, celle de coach littéraire. Pouvez-vous nous en dire plus ?

François Macé : Tout a commencé quand une dame âgée m’a demandé d’écrire son histoire. Elle avait eu une vie compliquée avec beaucoup de secrets de famille qu’elle voulait révéler mais après sa mort.

J’ai écrit son histoire, je l’ai imprimée en 10 exemplaires que nous avons mis  dans une boîte qui reviendra à ses enfants quand elle aura disparu.

C’est un ouvrage qui pourra aller plus tard aux archives départementales car c’est un véritable document sociologique !

On peut faire appel à moi si l’on veut se lancer dans l’écriture, pas seulement pour dévoiler des secrets de famille !

Journal du Gers : Que peut-on rajouter sur votre vie déjà bien remplie ?

François Macé : On peut dire que j’ai appris à Vic la danse country, je suis nul mais on m’aime bien quand même !!!

Jean-François Bardy m’a dit que j’avais fait des progrès mais que de toute façon au niveau où j’étais je ne pouvais que faire des progrès !!!

J’ai pris ça pour un compliment ! Je n’aurais pas dû ? !

N’hésitez pas, offrez un e.book pour Noël !

Les 4 premiers tomes de la saga Dr Prontz, les aventuriers de l’espace sont en accès gratuit sur internet : https://fr.calameo.com/books/00067214060b63d6cb3e8

Et avis aux éditeurs ! François Macé sera ravi de voir sa saga publiée sur papier !

En attendant, il profite du confinement pour nous préparer la suite des aventures de Dr Prontz.

Et si vous avez besoin d’un coach littéraire, contactez-le !

François Macé

07 52 02 24 97

[email protected]

Crédit photos : François Macé

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