Pour la première fois, une exposition d’Email d’Art à la Médiathèque
Avec l’Email d’Art de Violaine Féré, c’est une expo inédite qu’accueille la salle Astarac de la Médiathèque jusqu’à la fin du mois.
Installée maintenant à Saramon , l’artiste, bijoutière de formation, a toujours aimé dessiné et c’est au Japon où elle a vécu 18 ans qu’elle a plus spécialement découvert la technique de l’émail . S’en sont suivis des stages de perfectionnement dans ce pays et à Paris. Beaucoup ignorent ce qu’est vraiment l’émail d’art qui n’a rien à voir avec la matière qui recouvraient beaucoup de nos ustensiles de cuisine.
Violaine achète la matière de départ ( poudre ou granules) à Paris ou mieux encore au Japon . Il s’agit de silicates ( sable) mélangé à des oxydes métalliques qui sont appliqués sur du métal ( du cuivre pour ses tableaux), puis passé au four où il se vitrifie en adhérant à la surface. Les couleurs se travaillent suivant le nombre et les temps de cuisson ainsi que sur les variations de température. Curieusement, la couleur finale n’a rien à voir avec celle du silicate de départ, c’est donc toute une alchimie que l’artiste doit contrôler de bout en bout pour parvenir au résultat espéré, finissant ensuite par découper et enlever parfois de la matière pour atteindre son objectif .
Ses créations sortent de son imagination guidée essentiellement par la nature et restent marquée par la culture japonaise de son enfance. Violaine continue également à fabriquer des bijoux ( boucles d’oreilles, colliers, pendentifs) suivant le même principe mais montés sur argent et émaillés sur les deux faces. Plusieurs expositions en France et au Japon ont déjà fait connaître son travail
L’artiste sera présente à Seissan les vendredi et samedi matin le 11 et 12 septembre . Elle assure des cours à Saramon chaque jeudi mais elle a également proposé quatre cessions de formation où l’on peut s’inscrire pour les dernières .
Pour tout renseignement : 06 09 37 46 83 et on peut aussi la retrouver sur Facebook : Violaine Féré Email d’art
texte et photos Odile Noulibos