Le président algérien Abdelmadjid Tebboune en remet une couche… au grand plaisir de nos bien-pensants qui, depuis des années, ont créé une nouvelle religion : la repentance perpétuelle. Une « pratique » qui doit de passer, chaque année, au début de juillet, alors que de l’autre côté de la Méditerranée les Algériens fêtent l’indépendance de leur pays. Le mauvais Homme Blanc, cruel et semeur de misères, doit continuer à se flageller.
Mais se repentir de quoi, au fait ? Ah oui, l’Algérie…
Il serait trop long, ici, d’entrer dans les détails de l’Histoire de cette période. Et je sais bien que, modeste rédacteur de ces lignes, je vais encore faire bondir au plafond les âmes bien-pensantes de la République. Mais pour résumer les faits, rien de mieux que de citer le leader nationaliste algérien, et président de l’Algérie du temps du GPRA (Groupement provisoire de la république algérienne), le célèbre Ferhat Abbas : « La France n’a pas colonisée l’Algérie. Elle l’a fondée ».
Eh oui, même lui, figure de proue du FLN, avait l’honnêteté et le courage de le reconnaître. Bien qu’il fut un ennemi de la France, son courage, sa franchise et son amour pour son peuple en firent un Grand Homme. Leçons dont beaucoup de nos politiciens devraient s’inspirer.
Une histoire qui se termine dans le sang et l'abandon
Pour celles et ceux qui réellement voudraient en savoir plus sur le sujet, il existe de bons documents trouvables (pour combien de temps ?) sur internet, ou de bons livres traitant du sujet. Des ouvrages écrits par de vrais historiens, mais que vous ne verrez jamais sur les plateaux TV bien-pensants.
Mais bannissez les manuels scolaires, écrits par les émules des porteurs de valises, prosélytes bolcheviques à la solde de de Gaulle, lui-même responsable de la mort de centaines de milliers de Harkis et autres Français.
Oui, ce sont les Français qui, en plusieurs générations, ont fait sortir de terre l’Algérie moderne. Villes, infrastructures, routes, voies ferrées, hôpitaux, écoles… Sans parler de la médecine qui a permis de faire chuter considérablement, la mortalité infantile. Et que dire du secteur agricole ? Des champs, des vignes, des prairies ont remplacé les nombreuses zones marécageuses ou désertiques.
Allez discuter avec les Pieds Noirs, tant qu’ils sont encore de ce monde. Ils vous diront ce qu’était vraiment l’Algérie Française. Ou mieux, si vous en avez le courage ou la possibilité, rendez-vous en Algérie pour rencontrer les plus âgés ; ceux qui ont connu cette époque. Ils vous diront, pour la majorité d’entre eux, le regret du départ des Français.
Le peuple algérien et la France ont connu une belle histoire. Elle s’est fini dans le sang et l’abandon. Lâchement.
Jean-Marc Ramel