Le piéton se paie une balade en plein déconfinement

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Ce samedi matin 6 juin, jour de marché de plein-vent, le piéton a flâné dans la haute ville, histoire de humer un bon coup ce déconfinement tant attendu. Une balade où son œil a remarqué certaines disparités dans ce que l’on appelle la distanciation.

En arpentant la rue Gambetta, il a apprécié l’alignement de la file des clients devant la Poste filtrée à l’entrée par un homme d’une société de sécurité. Le voilà rassuré pour continuer son chemin du côté de la place de la Libération. Et là aussi, un marchand de primeurs ayant protégé ses étals par une longue toile transparente permet de voir sa marchandise sans la toucher et de passer la commande en bout de son stand.

Parfait, mais en tournant sa tête du côté d’un café-restaurant, le piéton est troublé par le nombre de consommateurs, mais la distanciation entre les tables semble normale et légale. Il s’interroge quand même si, sur un coup de vent, le coronavirus ne pourrait pas « jouer les filles de l’air ».

Prolongeant sa balade du côté de la cathédrale, sous un soleil bienvenu, il stoppe net devant un étal de fruits et légumes « en plein-vent » où, certes, on ne se bouscule pas, fort heureusement. Alors que, sur le parvis de la cathédrale, les commerçants ambulants apprécient la discipline des clients qui respectent les règles de la distanciation en portant bien souvent un masque.

Le piéton n’a pas résisté à l’envie de continuer son chemin du côté de la rue Dessoles, en allant à la rencontre de deux emblématiques commerces, Les petits papiers et New Styl.

Lesquels, depuis le 11 mai, ont ouvert leurs magasins non sans avoir auparavant travaillé à la mise en place de cette fameuse et indispensable règle de distanciation et ce qui va avec comme gestes barrière en proposant entre autre du gel hydroalcoolique.

Marielle Dy et Pascal Pradon n’en reviennent pas du retour de la clientèle venue en grand nombre pour se faire plaisir et pour porter tout son soutien aux libraires. « C’est très émouvant, vraiment », avoue Pascal Pradon. Lequel a aussi apprécié les aides efficaces gouvernementales, notamment pour la prise en charge des salaires.

De son côté, Henri Cistacq dévoile que « les femmes ont été les premières à lui rendre visite, puis, dans un second temps, les hommes, mais on sent tout doucement que les bonnes habitudes se mettent en place, avec un regain d’activité, grâce à l’ouverture des cafés et restaurants qui amènent du monde ».

Cependant, le patron de New Styl « doit supporter le stock des invendus du printemps, mais il estime que les soldes décalées au 15 juillet, c’est mieux ».

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