« Je n’ai jamais demandé l’investiture de La République En Marche, c’est le parti qui a décidé de nous soutenir, il y en a d’autres qui nous ont contactés. Nous sommes une liste plurielle, on affichera les soutiens au pluriel, mon équipe veut être libre », dévoile Christophe Loizon, tête de liste « Auch au pluriel ».
Le candidat à la mairie d’Auch qui révélera ses colistiers et son programme détaillé dans les prochaines semaines, tient auparavant à présenter les points essentiels de son projet. «Nous devons redonner envie de construire et d’avancer sereinement en misant sur les forces et les envies des Auscitaines et Auscitains. Le futur mandat doit être celui de la coopération et du bâtir ensemble ».
Et d’en préciser la méthode avec « la réhabilitation des conseils de quartiers et création d’un conseil de jeunes. Mais aussi en étant sans cesse sur le terrain, être à l’écoute de nos habitants et créer avec eux ».
Christophe Loizon estime aussi qu’Auch doit se faire connaître à l’extérieur. « Je n’hésiterai pas à prendre la mallette de représentant » et d’ajouter « Nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre, par exemple nous ne pouvons plus attendre 20 ans comme l’a annoncé la présidente de la Région sur l’avenir de la caserne Espagne, cet espace doit devenir un poumon de notre ville et faire le lien avec les commerces existants. Aujourd’hui on déplace les commerces, on déplace le logement, je crois qu’il faut s’intéresser à l’existant, à nos commerces du centre ville, aux logements vacants et aller plus loin ».
Sans dévoiler par le détail un autre aspect du programme « Auch au pluriel », Christophe Loizon en révèle l’essentiel : « Nous allons nous battre pour garder notre hôpital et proposer de nouveaux services de santé, prendre en considération certaines craintes de nos aînés, donner la possibilité à nos jeunes de continuer à Auch des formations après le Bac mais aussi dans le métier de l’apprentissage, aller chercher de nouvelles entreprises, donner de l’attractivité pour que des personnes de l’extérieur viennent innover dans notre belle ville. Et relancer l’activité en haute ville et en basse ville. Passer du « on va voir » à « ont fait ».