Dans le cadre de la journée nationale de la santé et de l'action sociale, les personnels du Centre hospitalier d’Auch, les services d’urgence, le SAMU, et les pompiers du syndicat autonome des pompiers professionnels, ont manifesté leurs mécontentements, ce jeudi 14 novembre. Ils se sont tous retrouvés sur le pont du Prieuré, dès 9 heures, pour durant deux heures exposer leurs nombreuses revendications. Puis, ce fut le défilé dans la ville pour rejoindre la délégation départementale de l’Agence régionale de la santé.
Déclarations
Benoit Dossat, secrétaire général CGT du centre hospitalier : « Nous exprimons notre mécontentement sur la situation actuelle de l’hôpital qui est un outil qui se dégrade, qui tombe en ruine, les patients sont en danger. Le scanner est à changer, celui-ci doit être entièrement public et ne pas appartenir à un GIE tout comme l’IRM. Au niveau des salaires, nous demandons une augmentation de 300 euros par mois, nous sommes 24e sur 28 sur la grille des salaires au niveau européen. Notre entrevue avec l’ARS du Gers a pour but que celle-ci fasse remonter, au plus niveau, nos revendications ». Pour plus de détails sur les revendications, CLIC ICI.
Yannick Martuing, syndicat autonome des pompiers professionnels : « Notre mouvement de grève qui a débuté depuis trois mois, porte sur notre mission régalienne que l’État ne veut pas reconnaître. Notre métier n’est pas reconnu à risque alors qu’on nous fait payer des sur-cotisations en raison de notre métier à risque ! Que l’État prenne ses responsabilités car comment peut-on envisager qu’un pompier de 65 ans doit gravir la grande échelle. Puis, il y aussi les sur-sollicitations pour des missions ne relevant pas de nos missions, ce qui a pour conséquences de faire de plus en plus appel aux pompiers volontaires ce qui peut être un frein d’embauche chez les employeurs ».