Julien Agostini : "l'ABC ne s'en sort pas trop mal"

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Julien Agostini, jeune « retraité » de l’ABC, nous livre ses impressions sur son ancienne équipe.

Ce week-end, lors de la 7e journée de championnat de Nationale Masculine 2, Auch Basket Club s’est incliné à Poitiers 102 à 85. L’équipe gersoise se positionne actuellement 11e au classement avec trois victoires et quatre défaites. Rien d’alarmant cependant pour l’ABC, comme nous l’explique l’ancien capitaine emblématique du club auscitain, Julien Agostini, qui a mis un terme à sa carrière au printemps dernier, et qui suit de près ses anciens partenaires.

- Julien Agostini, quel jugement portez-vous sur ce début de championnat de l’ABC ?

- C’est une équipe qui est encore en train de prendre ses marques, notamment dans le jeu, avec ses quatre nouveaux joueurs à intégrer. Puis il y a une réorganisation au niveau des postes de jeu… Du coup, je trouve qu’ils ne s’en sortent pas trop mal. Ils ont réussi à gagner contre les équipes avec lesquelles ils sont à la lutte pour le maintien, comme Agen ou Villeneuve-sur-Lot… À domicile, il va falloir qu’ils soient plus durs et qu’ils imposent leur loi. Il faut prendre le plus de points à la maison, puis faire des coups à l’extérieur.

- Concernant les nouvelles recrues, l’entraîneur Jérôme Séailles a dit être très satisfait de leur état d’esprit, mais, par contre, il dit attendre davantage de leur part. Êtes-vous de cet avis ?

- Oui. Par exemple, il attend plus de la part d’un joueur comme Odys Delis Mayeta qui vient de Toulouse en NM1 ; le coach attend qu’il apporte plus au niveau du score et aussi en défense. Puis, concernant Xavier Roucou qui vient aussi de Toulouse, mais qui revient de longue blessure, le coach attend plus de lui aussi, parce qu’il manque de rythme. Après il y a Yohan Desbarats qui vient du Val d’Albret ; et bien qu’il apporte déjà, il devrait être plus présent en défense. Puis Romaric Racon qui vient de Mont-de-Marsan ; on attend plus de sûreté, plus de rebonds, sur des tâches défensives un peu ingrates...

- En tant que premier supporter, et avec votre expérience, êtes-vous tenté de distiller quelques conseils ou vous tenez-vous vraiment à l’écart ?

- Lorsque je suis allé les voir à Villeneuve, sur des fautes flagrantes sous les yeux des arbitres, et surtout pour le poste sur lequel j’étais, meneur arrière, je donne quelques conseils pour qu’ils soient un peu moins naïfs, pour apprendre un peu plus, et avoir un peu plus d’intelligence dans le jeu… Après, pour le reste, je ne vais pas leur apprendre à jouer au basket…

- Pour vous, il n’y a aucun doute sur le maintien de l’ABC en NM2 en fin de saison ?

- Pour moi, ils vont se maintenir. Bien que promu, l’ABC a de bons arguments et ils vont faire tomber plus d’une équipe à Mathalin.

- De les voir jouer, ça ne vous démange pas de remettre les baskets ?

- Non, non, non. Je suis vraiment passé à autre chose. J’ai choisi le moment pour arrêter, avec une montée. D’aller les voir jouer, j’ai toujours un peu de pression par rapport aux résultats car je veux qu’ils gagnent le plus de matchs possible. Mais depuis que j’ai arrêté, je n’ai pas retouché de ballon. Je m’occupe de mes enfants et de ma vie de famille. Et un peu de VTT.

- Peut-être plus tard vous verra-t-on comme coach ?

- Déjà, j’ai ma fille qui joue au basket ; donc je lui donne deux ou trois conseils. Après, on verra. Peut-être qu’un jour ça me démangera de reprendre le basket. J’ai les diplômes, le brevet d’État. On verra. Je ne m’interdis rien. On verra la suite.

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