"Feux de la colère" : rendez-vous manqué entre les agriculteurs et "leurs voisins"

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À Auch, en face de la zone d'activité de Lamothe, ils étaient une dizaine d'agriculteurs, mais pas le moindre citoyen pour venir dialoguer

« On a déconnecté les consommateurs de l’agriculture, ils n’ont pas conscience de la situation. Notre agriculture est la plus surveillée et la plus saine au monde », déclare un Jeune Agriculteur, ce soir 1er octobre, alors qu’un énorme feu de bottes de paille brûle. Une déclaration fort bien entendu par les journalistes, mais en présence d’aucun citoyen ce dont regrettent les JA du canton d’Auch.

Car l’opération « Les feux de la colère » de ce mardi soir avait pour but d’amorcer un dialogue entre agriculteurs et « leurs voisins » qui ignorent pour la plupart la réalité des pratiques et problématiques agricoles. Lesquelles portent sur l’agribashing, « On nous accuse de tous les maux » soulignent les JA,  et sur les échanges commerciaux entre le Canada et l'Union Européenne (CETA) et celui du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay et Paraguay), «Nous ne pourrons pas contrôler l’origine des produits que nous ne voulons pas car ne respectant pas nos normes d’où une concurrence déloyale ».  Et le Jeune agriculteur de conclure « Toutes nos filières sont menacées ».

Lors de cette opération « Les feux de la colère », sur les points de rassemblement, on pouvait compter aux environs de 21 heures, sur Auch, une dizaine d’agriculteurs et un tracteur, à Fleurance, une dizaine d’agriculteurs et deux tracteurs, à Tirent-Pontéjac, six agriculteurs, à Labéjan, cinq agriculteurs et trois tracteurs, à Marciac, trois agriculteurs.
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