« Ce n’est pas énorme ce que nous demandons, c’est de travailler dans de meilleures conditions. Pour cela, après la suppression de 2,5 postes sur les 3 dernières années, nous voulons au minimum un renfort sur une tournée au moins sur un an pour ensuite faire un bilan. Aujourd’hui, compte-tenu de l’augmentation du trafic de colis lesquels d’ailleurs demandent plus de temps que le dépôt d’une lettre, le travail se fait mal et nous épuise par manque de personnels », détaille Nathalie Da Costa au nom aussi de ses quatre collègues factrices à Miélan.
Elles sont venues toutes les cinq, ce mercredi 12 juin à midi, sur la place de la Libération, à Auch, pour manifester leur mécontentement après trois semaines de grève « dont l’objet ne porte pas sur une augmentation de salaire », tient à préciser l’une d’elles. Des factrices qui, avec une foi à toute épreuve pour faire avancer leurs convictions, tentent de faire fléchir la Poste. Laquelle aujourd’hui entend bien les revendications et se dit prête à dialoguer sur des propositions concrètes.
Les factrices ont été reçues en préfecture, ce mercredi à 17 heures, par le directeur du cabinet de la préfète « qui a bien compris notre problématique, maintenant il faut attendre » dévoile une postière.
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