Jacques Tartas, maire de Toujouse et président de La Route de la Transhumance, ouvre l’assemblée générale de l’association, le 11 mai 2019, dans une ambiance familiale. L’année 2018 s’est déroulée « correctement », grâce à une bonne organisation. Grâce, notamment aux vice-présidents actifs, qui ont organisé une réunion dans chacun de leur département. Il rappelle que, pour beaucoup de communes, le passage du troupeau de La Route de la transhumance est la plus grande fête de l’année et parfois la seule. C’est ce jour-là qu’il y a beaucoup de monde au village.
Quant au déplacement du troupeau de 600 moutons, les bergers Stéphane et Txomin Iriberri et leurs accompagnateurs – Marion, Bertrand Bellevue, Jean-Luc Paillaugue et les autres – ont fait le nécessaire pour qu’il se déroule dans les meilleures conditions.
Enfin, une grande journée était organisée le 6 octobre 2018, à Bordeaux, par la commune de Villenave-d’Ornon, avec les cinq derniers bergers de Gironde, à la Maison écocitoyenne de Bordeaux. L’association y avait un stand. Malheureusement, la pluie a fait fuir les quelque 10.000 personnes venues accueillir 2.000 moutons, dont ceux de Stéphane Iriberri.
Ressources
Les ressources de l’association proviennent de subventions des deux régions, des départements, des communautés de communes et des communes traversés. Des dons viennent aussi d’associations, de particuliers et d’entreprises. Sachant que ces dernières sont de moins en moins nombreuses.
Il a donc été décidé de proposer des cartes de membres actifs à 30 euros et de membres bienfaiteurs à 50 euros.
Situation financière
Les recettes s’élèvent à 11 413,65 euros et les dépenses à 13 753,37 euros, soit un déficit de 2 339,72 euros. Noter que la subvention de la région Occitanie et celles de quatre communautés de communes n’ont pas encore été versées. Quelques communes se font également tirer l’oreille…
Les principales dépenses sont la secrétaire (1 000 euros), le transport des brebis (2 289 euros), les affiches et prospectus (2 888,88 euros) et les dépenses quotidiennes imprévues (1 000 euros).
Un appel de Jacques Tartas : le site Internet vit au ralenti : il lui faut des spécialistes bénévoles pour le faire vivre.
Par ailleurs, Jacques Tartas annonce qu’il devra être remplacé après les élections municipales de 2020. De plus, Odile Tartas, secrétaire, fera valoir ses droits à la retraite à la même époque. Et Stéphane Iriberri annonce, lui aussi, sa propre retraite après la transhumance de 2020. Il annonce que son fils Txomin et sa belle-fille reprennent le travail avec le troupeau. Vu que certains accompagnateurs veulent aussi passer la main, il importe de trouver une relève.
Pour recevoir le troupeau
Il faut prévoir un pré assez grand pour les 600 moutons et le lama. Stéphane Iriberri dispose d’une clôture solaire et des filets nécessaires pour le troupeau. Txomin sera là pour montrer comment poser les filets. Des panneaux indicateurs du parcours du troupeau ont été fabriqués pour aiguiller le troupeau et les spectateurs dans les communes.
Le calendrier de la transhumance 2019 commence le 8 et se termine le 29 septembre. Dans le Bas-Armagnac :
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jeudi 19 : le soir à Saint-Griède,
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vendredi 20 : à midi à Perchède, au Houga le soir,
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samedi 21 : le matin à Mormès, à midi à Laujuzan, à Monlezun-d’Armagnac l’après-midi et à Toujouse vers 17 heures.
N.B. - Le portrait de Stéphane Iriberri en haut de la page a été exécuté par Marie Personne et imprimé par Alain Personne.