Cet après-midi, on a failli regretter l’absence de défibrillateur dans la salle des sports de La Romieu. Il faut dire que le « money time » du match qui opposait les cadets (U17) de l’Étoile Sportive Romévienne aux joueurs d’Auch était à déconseiller aux cardiaques. D’ailleurs, le président Lamarque, dont tout le monde sait qu’il a du cœur, a préféré s’éclipser dans une salle annexe pendant les trois dernières minutes. Il faut dire que l’enjeu était de taille puisque c’est la première place du championnat qu’il fallait départager.
Et tout avait bien commencé pour les bleus lors d’un premier quart temps entamé pied au plancher, avec de bons ballons récupérés en défense et des contre attaques tranchantes. Puis, progressivement, le jeu des joueurs de la préfecture s’est mis en place. Un peu plus d’adresse, de la présence au rebond ont suffi pour tourner à la mi-temps avec six points d’avance.
Au retour des vestiaires, même scénario. Les Roméviens n’abdiquent pas et montrent toujours la même énergie, mais ont du mal à recoller au score et à l’entame du dernier quart temps, les supporters venus en nombre sont inquiets. Mais c’est mal connaître les joueurs locaux qui mettent « tout ce qui reste », reviennent à égalité et au final calent à trois petits points de la victoire (58-61).
Après, à l’heure du bilan, on pourra toujours regretter un petit manque d’adresse et le peu de réussite avec tous ces ballons qui ont tutoyé le cercle ou en ont fait le tour sans rentrer. Les puristes parleront aussi de l’envie et de l’enthousiasme qui, à certain moment, font qu’on a du mal à gérer les temps forts et les temps faibles, le jeu de transition ou le jeu placé. Mais cela viendra avec le temps, l’expérience et la maturité. Et puis, on ne peut pas oublier l’absence de Benjamin Lamarque, blessé la semaine dernière, et dont la présence sous les panneaux aurait sûrement fait du bien. Mais bon, ses copains n’ont rien à se reprocher. Certes, ils étaient déçus, mais ils ont tout donné.
A noter l’excellent état d’esprit des deux équipes et un arbitrage impartial apprécié par les deux entraîneurs.
Allez les garçons, ce n’est que du sport, et des matchs et des émotions comme cela, on en redemande.