Le futur de la vie aquatique sous protection

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L' association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques La Fraternelle repeuple ses cours d'eau

La saison hivernale,  marquée par l’absence des pêcheurs au bord de l’eau, n’est pas pour autant synonyme de repos pour les société de pêches. Certes, nous ne sommes pas dans les Dombes ou la Sologne où les étangs sont vidés les uns après les autres pour vendre les poissons produits l’année précédente. Néanmoins, surtout du côté des étangs de l’Armagnac, les pisciculteurs gersois sont à pied d’œuvre pour capturer au moyen de vidange les jeunes poissons nés l’année précédente et pour les vendre aux sociétés de pêche. L'époque est actuellement très favorable à la manipulation et au transport des poissons. 

Un temps mis à profit par la Fraternelle

C’est durant ce moment propice qu’interviennent les bénévoles de la Fraternelle. Guy, Tom, Christian guidés par leur président, René Loubet. Ils transportent et déversent des kilos de tanches et de gardons sur les parcours gérés par la société de pêche mirandaise. Poissons qui feront entre autres le bonheur des jeunes de l’école de pêche. Les douves de Baran, la Baïse à Mouches et l’Isle-de-Noe, ainsi que le nouveau parcours de Mirande ont reçu ces nouveaux habitants. De beaux poissons nés dans l’ouest du département et relogés dans les cours d'eau de l'Astarac.

Des truites, si Dieu leur prête vie

Cette année, 20 000 œufs de truites sauvages des Pyrénées prêts à éclore ont été déposés, délicatement, sous de grosses pierres dans les petites et moyennes rivières de la zone de la Fraternelle, de Ponsan Soubiran jusqu’à Barran. Il faut 1000 œufs pour remplir les boites d’alevinage dites de Vibert. Dès leur éclosion, les juvéniles sortent de la boite pour s’installer dans un courant rapide et sur des graviers de 3 à 10 cm. Chaque alevin dispose d’une réserve vitelline et peut survivre un mois sans s’alimenter. Ensuite ces alevins devront trouver leur nourriture dans ces eaux claires et limpides du moment. L’eau est de qualité et les conditions optimales pour ces futures truites car le débit est lent et les crues, souvent dévastatrices, ne sont pas prévues pour les semaines à venir.

Tous ces efforts n’ont qu’un but, pallier les conséquences néfastes des périodes de sécheresse subies cet été.

 Bonne chance à ces 20 000 alevins, qu’ils fassent preuve d’audace, de malice et de hardiesse pour devenir de belles truites gasconnes.

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