Le 6 novembre, Le Journal du Gers rencontre Jean-Louis Le Breton chez lui, à Arblade-le-Haut. Pour une occasion teintée de mélancolie : Hé oui ! À peine âgé de 13 ans, Le Canard gascon ne reparaîtra sans doute pas en janvier 2019. Son rédacteur-en-chef, Jean-Louis Le Breton, part en retraite et n’a pas encore trouvé de repreneur. Alors qu’il cherche depuis un an. Ses 13 années de succès ont pourtant démontré qu’il y a encore de la place pour les journaux « papier », s’ils correspondent à un besoin. Pour combien de temps, c’est difficile à dire, car le tirage de la presse papier, en France, recule chaque année : de 3,1 % en 2017, après 3,2 % en 2016 et 3,8 en 2015.
Un avenir de polars et de théâtre
Toujours est-il que Jean-Louis le Breton ne va pas ranger ses stylos et ses ordinateurs. Il va pouvoir se consacrer totalement aux œuvres d’imagination, car il en a de l’imagination, et elle est fertile. Il a déjà écrit une dizaine de romans policiers à la manière de San Antonio (Fafouine Babouin), de nombreuses pièces de théâtre, comme Les raisins du Prince Noir, Le Harem gascon, Bonjour Pépin adieu Berthe, Les folles vendanges d’Augusta...
Ces pièces qui étaient jouées à la Tour de Termes-d’Armagnac et à Viella, lors de la Pastorale de la Saint-Sylvestre, le sont maintenant à Viella et en tournée.
L’avenir
La prochaine pièce est intitulée Le testament du vigneron et sera donc jouée à Viella le 30 décembre à 20 h 30 et le 31 à 16 h 30 décembre 2018 pour la Pastorale.
Quant à la série de Fafouine Babouin, son 11ème titre sort en janvier 2019. Son titre : Hashtag Balance ton sanglier. Cela promet…
Mais cela ne suffit pas à notre auteur qui lance une deuxième collection de polars avec pour héroïne (Jean-Louis Le Breton préfère manifestement les femmes) Margot Lartigue, une femme colonel délurée tout autant que Fafouine Babouin, dont le premier titre est : La flingueuse du président…
N’oublions pas les ouvrages plus sérieux, comme Le libre choix de Clara Weiss (dont le sujet est le suicide) et surtout la biographie en préparation d’une aïeule de Jean-Louis Le Breton, Maria Verone, présidente de la Ligue pour le droit des femmes de 1919 à 1939, dont il est très fier.
Les fans de Jean-Louis le Breton peuvent donc pousser un soupir de soulagement : ils pourront continuer à assister à ses spectacles et à lire ses romans.