Programme Cinéma de l 'Astarac

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SAMEDI 27 OCTOBRE à 18h00, un casting d’enfer «LE JEU»
Cinquième réalisation de Fred Cavayé (Pour elle, Radin!), Le Jeu est un remake de Perfetti Sconosciuti (littéralement "parfaits inconnus"), une comédie dramatique italienne sortie début 2016

Le Jeu part du postulat selon lequel nous avons tous des choses à nous reprocher

« Le temps d’une soirée festive, trois couples (et leur pote célibataire) décident, par défi, de jouer la transparence en disposant leurs smartphones au milieu d’une table. Chaque appel ou notification quelconque sera partagé avec les autres... L’unité de temps et de lieu, le pitch diabolique (virant au règlement de comptes entre amis) et le casting rassembleur (Vincent Elbaz, Suzanne Clément, Doria Tillier, Bérénice Bejo, Roschdy Zem ) évoquent irrésistiblement Le Prénom auquel cette comédie high concept se mesure sans fausse modestie. Avec sa science du rythme et du suspense, héritage de ses années polar, Fred Cavayé signe un réjouissant Jeu (de massacre) dont le centre de gravité se déplace sans cesse, entre rire et émotion.» Le Parisien
 


SAMEDI 27 OCTOBRE à 20h30, un western crépusculaire en forme de conte fraternel « LES FRERES SISTERS»

Les Frères Sisters est le premier film de Jacques Audiard tourné intégralement en langue anglaise (et avec des acteurs majoritairement américains). Ce sont John C. Reilly et Alison Dickey (l'épouse productrice du comédien) qui ont demandé au réalisateur, lors du festival de Toronto où était projeté De rouille et d’os en 2012, de lire le roman de Patrick deWitt dont ils détenaient les droits.

« 1851, dans l’Oregon (Ouest américain). Les frères Sisters sont des tueurs à gages. Le cadet est une machine à boire et à tuer sans scrupule, l’aîné rêve d’une vie normale. À la demande de leur patron, les Sisters doivent supprimer un chimiste ayant découvert le moyen de déceler l’or dans les rivières… Avec des décors aussi majestueux, des comédiens magistraux et un fil conducteur apparemment ténu, Jacques Audiard aurait pu faire un film contemplatif. C’est loin d’être le cas : l’intrigue est en permanence relancée par les rencontres, les blessures, les alliances qui se font et se défont et surtout l’évolution de la relation entre les deux frères. Au final, Audiard signe un film splendide, habité, profond. Avec quelques scènes magnifiques - notamment la séquence d’ouverture où des chevaux tentent de s’échapper d’une grange en feu. Et des dialogues parfois métaphysiques et souvent plein d’ironie. » Le parisien

 

 

MARDI 30 OCTOBRE à 18h00, une aventure familiale pleine de fantaisie et de poésie « LA PROPHETIE DE L’HORLOGE» un bel hommage à la magie .
Quelques mois seulement après « Death Wish », le réalisateur Eli Roth signe La Prophétie de l'horloge, un conte fantastique tiré du roman gothique La Pendule d'Halloween publié en 1973 par l'auteur John Bellairs. Quand le logo d'Amblin apparaît à l'écran en ouverture, le message est clair. Connu pour son appétit pour le sang et les entrailles avec Hostel et Cabin Fever, Eli Roth opère un virage avec son premier film grand public, sous l'égide de la société de production de Steven Spielberg.

Le film est destiné aux enfants/jeunes adultes , et est porté par le charisme de son improbable duo d'acteurs (Jack Black et Cate Blanchett  )
« Un petit orphelin est recueilli par un oncle excentrique (Jack Black, tout en faconde débonnaire) et sa voisine (Cate Blanchett, visiblement amusée de jouer la sorcière austère vêtue de mauve), qui l’accueillent dans une bien étrange maison. Ce conte fantastique pioche autant dans une magie blanche à la Harry Potter que dans la magie noire d’un univers à la Tim Burton. Sans égaler la richesse ludique de l’un ni la folie poétique de l’autre, le récit déborde de trouvailles réjouissantes (le tic-tac maléfique qui sourd des murs…) et de personnages attachants. De la belle horlogerie hollywoodienne. » Télérama

MARDI 30 OCTOBRE à 20h30, apparitions spectrales, murailles humides et croix renversées,  « LA NONNE» vous allez trembler...

La Nonne est un spin-off centré sur la religieuse au visage livide, alias Valak, qu'ont dû combattre les époux Warren dans Conjuring 2 : le cas Enfield. Il s'agit du deuxième spin-off des films Conjuring après Annabelle, centré sur la fameuse poupée maléfique. Le réalisateur Corin Hardy s'était déjà frotté au registre horrifique avec Le Sanctuaire. Le scénariste Gary Dauberman a signé les scripts d'Annabelle et d'Annabelle 2 : La création du mal où la Nonne maléfique fait une brève apparition. La production s'est installée dans deux châteaux situés en Transylvanie, le château des Corvin à Hunedoara et le château de Bethlen à Cris. 

Si La Nonne affiche une esthétique gothique, il fallait toutefois que le long-métrage s'inscrive dans la tradition des films de la saga Conjuring. À l'instar des autres films de la saga Conjuring, un prêtre orthodoxe, le père Cosmin, est venu sur le tournage pour bénir le plateau, à la demande de la production. Esthétiquement, la beauté du morbide est certaine, avec des cryptes lugubres, et des présences démoniaques que l’on croirait issues de L’Au-delà...

MARDI 30 OCTOBRE à 22h30, mélange d’horreur et d’anticipation « AMERICAN NIGHTMARE 4: LES ORIGINES»

La saga American Nightmare est à cette génération ce que Vendredi 13 ou Freddy a été a la notre (amis des années 80) , et si le pur divertissement était le mantra des films des eighties, les American Nightmare porte une dimension sociale et politique, avec cette Purge annuelle de 12 heures pendant lesquelles tous les crimes sont permis pour le défoulement de la population.

James DeMonaco, réalisateur des trois premiers volets de la saga, a cédé sa caméra à Gerard McMurray pour American Nightmare 4 : Les Origines. Il reste toutefois scénariste et producteur de ce nouveau volet, toujours supervisé par le spécialiste de l'épouvante, Jason Blum. American Nightmare 4 : Les Origines, nommé The First Purge aux USA, est le prequel de la fameuse franchise et revient ainsi sur la première expérience réalisée par le gouvernement américain pour réduire la criminalité. 
« Etats-Unis, dans un futur proche. Une nouvelle formation politique soutenue par le lobby des armes à feu, les Nouveaux Pères Fondateurs, prend le pouvoir. Parmi les premières mesures annoncées, la «Purge » : une nuit durant laquelle tous les crimes restent impunis, afin que chacun puisse évacuer ses pulsions violentes. Le concept est testé en grandeur réelle dans un quartier insulaire de New York... Ce quatrième volet de la saga horrifique américaine effectue un retour dans le passé pour expliquer les débuts de l’histoire. Comme les volets précédents, la grande violence présente à l’écran s’accompagne d’un véhément message anti-capitaliste, voire anarchiste, dénonçant des injustices économiques et raciales qui, elles, ne sont hélas pas de la fiction. » Le parisien

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