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L’ouverture officielle du 18e festival d’indépendance(s) et création s’est déroulée mercredi 7 octobre en tout début de soirée. Le président du festival, Alain Bouffartigue, accueilli pour l’occasion sur les marches de Ciné 32, le préfet du Gers, Pierre Ory, le député et président du Conseil Départemental, Philippe Martin, le sénateur-maire d’Auch, Franck Montaugé, le directeur régional des affaires culturelles, Laurent Roturier, les diverses personnalités représentatives du cinéma national et régional, les élus départementaux, le cinéaste, Robert Guédiguian et l’actrice, Ariane Ascaride.
Alain Bouffartigue 
Dans son discours d’ouverture, Alain Bouffartigue, rappela que ce sont 51 films dont 39 de nationalité différentes qui seront projetés durant quatre jours pour environ 14 000 personnes. Il souligna que même si ce festival est placé sous l’indépendance et la création, le cinéma reste néanmoins dépendant de la volonté des politiques, du Centre national du cinéma.
Franck Montaugé 
De son côté Franck Montaugé qui parle de « la sanctuarisation de la Culture » souhaiterait bien que ce festival soit sous la lumière de Jean Zay, cet ancien ministre de l’Education nationale qui créa au titre des Beaux arts, le festival de Cannes.
Philippe Martin 
Quant à Philippe Martin, celui-ci évoqua longuement le voyage des quinze jeunes dans le Grand nord norvégien lesquels prirent conscience de réchauffement climatique et de ses conséquences. Il conclura cependant son discours en affirmant « que le cinéma ce n’est pas de la fiction, il nous apporte du réel ».
Le Préfet, Pierre Ory 
Le préfet, Pierre Ory, apprécia fortement les lieux du festival et convint que « dans un département hyper-rural il est possible de proposer une animation culturelle d’envergure nationale ». Puis, en faisant référence à la projection de la soirée afin de montrer l’énorme réussite du festival, il avoua « qu’il ne sait pas si c’est une histoire de fou, en tout cas c’est une belle histoire ».
Robert Guédiguian 
Pour sa part le cinéaste Robert Guédiguian reconnaît « qu’en ces temps de fermeture, il est très content de faire l’ouverture de ce festival lequel est un exemple à méditer. Car il est l'exception culturelle française, on y voit plus de films qu'à Londres, Berlin, ou Moscou ».
Ariane Ascaride 
Le mot de la fin reviendra à l’actrice Ariane Ascaride qui « recommande aux personnes qui vont au cinéma de dire à leurs voisins d’y aller aussi car c’est bien mieux que de regarder des merdes à la télévision ! ».
A l’issue de cette inauguration, les personnalités et le public rejoignirent une des deux salles pour découvrir l’œuvre de Robert Guédiguian, « Une histoire de fou » qui retrace l’historique du génocide arménien de ses débuts à aujourd’hui.
