Jean Louis Darré Ganadéro

darré.jpg

Jean-Louis Darré a soufflé sa 20e bougie d’éleveur de toros

Le  16    juillet  1986,le talonneur  de l’usam,  Jean-Louis  Darré, troquait le  ballon  ovale  pour  devenir mozo  de  espade    de Michel  Lagravère  qui  repartait  pour une   campagne. Pendant six  ans, il fréquenta les  placitas de villages,  puis  connut  à  Paris  de  rudes combats   avec ses  camarades jeunes  agriculteurs  pour   sauver  le  monde  agricole.

Du monde de la tauromachie venait voir Jean-Louis  et  admirait les  prés, les champs, poussant  le   propriétaire à élever  du  bétail  brave. Le mayoral de  Soto de la Fuente  lui  fit  faire  le  pas et  en  décembre 1992- les premiers   Guardiola  de   Riboulet descendaient  au  Cantaou. La ganadéria  Astarac   était    née, et son fer était  forgé. Le D de Darré -le pommeau   de  l’épée de mozo de l’espade qu’ il a   été, le  chapeau  de  d’Artagnan.

Commence alors  la  vie d’un  ganadero  et   il  présente   ses premiers novillos  à Aignan  le .30 mars  1997.  Sébastien   Castella  et  David   Fandila  (plus   tard   El Fandi) étaient les lidiadors. En 2001 il partage avec Santafé Marton les novillos pour le film Carnage de la réalisatrice    Delphine Gleyse,   tourné   à  Eauze. En 2002  il  reçoit de la maison Ricard   et de l’association des clubs taurins,  le  prix   du meilleur  éleveur. Il  va  évoluer  en  piqué  à  Rieumes. Tout  ce    bétail    brillera  sous  le  fer de l’Astarac .     

Jean-Louis, avec l’encaste de ses débuts,  n’œuvre  pas  dans  la  facilité, en particulier  au plan commercial .Mais  il  ne renie pas, loin s’en faut,  ses  initiaux, même  si  cette  branche  ne  représente plus  qu’un  petit tiers   de l’ensemble  de l’élevage   ou  vient  d’entrer la  deuxième rame   d’origine Marquès  de  Domecq.

 Enfin les toros

Satisfait   des  résultats   obtenus  dans les   différents  concours, Jean-Louis  rêve de voir dans le ruedo ses quatre ans qui paissent sur   les  collines. En   2008,  c’est   à dire il y  a  20  ans, il  choisit   l’arène   de   Vic  où il reviendra  en concours   d élevage et corrida.  Il disposait    dans sa camade, des lots de toros de combat, les organisateurs ne tarissent pas d’éloges mais n’achètent pas; pourtant, pour défendre le toro français, les discours sont nombreux . Jean-Louis est obligé d’exporter une corrida  de Camino de Santiago qui fut lidiée à La Abrada (Avila) 3 toros   furent  de grande    qualité  taurine au  tercio de   varas  et acceptèrent  fort   bien les  muletas d’El Cid ( 2  oreilles  ) -  Finito  de Cordoba ( 2  oreilles  )  Nazare (  qui  était  au cartel  de  Pentecôte n’a pas trouvé  le  sitio.Les trois autres toros étaient plus  compliqués.

Le   8  septembre  il présentera un  deuxième lot  deuxième lot  de Camino de   Santiago  à   Barbastro (Lerida).  

Pierre Dupouy

darré.jpg
darré.jpg
toros.jpg
toros.jpg
Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles