La petite "placita" de Castelnau-Rivière-Basse présentait samedi sa dix huitième novillada concours.
Trois érales Landais, Casanueva, Alma-Serena et La Espéra se mesuraient à trois Gersois Astarac, Camino de Santiago et Le Lartet .
Le Foot avait repoussé à 18 heures 30 l'heure du paséo, devant un tiers d'arène tout au plus, quand Roland Bruno le président Aturin invitait Al Violin à sonner les clarines, pour la sortie du premier bicho.
Un Astarac de Jean-Louis Darré, d'encaste Guardiola, sortait le premier pour aller à la rencontre de Jesus Cuesta qui remplaçait Ismaël Jimenez forfait , il le reçoit en confiance, avec élégance, mais le novillo par deux fois lui rappelle sa race, lui inflige deux roustes majuscules, son épée entière lui vaut une oreille et des mâchures qui l'accompagneront tout l'après midi.
Second exemplaire un Gersois encore, un Lartet de Jérôme et Paul Bonnet de belle allure, le novillo s'installe au centre, Valentin Hoyos Calama va le chercher le gamin est élégant,sa tauromachie d'école débutée à gauche poursuivie à droite met le novillo en valeur sans toutefois exploiter le potentiel qualitatif que l'on lui devine, un pinchazo, une entière, une vuelta pour Valentin.
Solalito vainquer à Bougue et le matin de Yon Lamothe réceptionne un bel exemplaire Landais d'Alma-Serena qui part de loin pour revenir très vite aux planches, ou le Nimois est obligé de la travailler jusqu'au bout pour une première oreille méritée.
L'ordre des sorties est changé pour permettre à Jesus Cuesta de récupérer .
Sort un Casanuéva de José Bats, léger, mobile, vite faible comme le travail d'Oyos Calama qui lui est opposé aucune émotion n'est transmise , les deux novillos Casanueva de la fiesta campéra du matin d'origine Gallon avaient fait meilleure impression et qualifié Solalito d'une voix 45 contre 44 à Yon Lamothe
Avec le cinquième un La Espera, Solalito fait montre d'une solide tauromachie, il pèse sur un novillo violent sans trop de race qu'il tue efficacement pour une seconde oreille.
La Camino de Santiago de Jean-Louis Darré aurait du sortir en quatre sort en six, superbe rouquin il manque de fond s'éteint vite, Jésus Cuesta encore mâché a du mal à le travailler jusqu'au bout, tue d'une façon à oublier bien vite.
Solalito remporte le prix du meilleur novilléro, "Le Lartet" celui du meilleur novillo ce qui semble convenir à l'ensemble des présents..
La novillada avait été précédée d'une minute d'applaudissements à la mémoire de René Pujo depuis les débuts il gérait la sortie du toril