Photo : Christian Pasa devant une des oeuvres présentes
Située à deux pas de la place Gambetta, ( où est installée la fontaine du sculpteur Jean-Patrick Magnoac ) la Galerie Save Art fait référence à deux significations, l’une par la rivière la Save passant à l’Isle-Jourdain et l’autre « to save » sauver en français..car le but de l’histoire est de favoriser le dialogue entre les artistes et le public par un projet différent des autres . On découvre alors, les peintures exposées et choisies par Christian Pasa , d’emblée on reste subjugué par ces artistes contemporains venus de tous horizons. L’énergie et la couleur sont mises en avant sur les cimaises de l’espace, des sculpteurs accompagnent les artistes peintres.. un réel dialogue culturel aux portes de la Lomagne.
Rencontre avec Christian Pasa
LJDG : Quel a été votre parcours jusqu’à aujourd’hui ?
C.P : « Je me suis intéressé à l’art dès l’âge de 19 ans, cela me titillait déjà, quelqu’un m’a initié aux rudiments. Ainsi, j’ai acquis un premier tableau, puis un second..Je visitais les musées, les salles des ventes, les galeries, et je suis devenu très vite un passionné ! Les toiles me donnent le son de la musique, et ensuite je rencontre l’artiste, « le chef d’orchestre ». Le rapport entre l’artiste et ses toiles m’intéresse. Le tableau, pour prendre sa dimension doit avoir une histoire. J’ai mis peu à peu l’engrenage dans une passion débordante que j’ai voulu par la suite faire partager. »
LJDG : Certaines rencontres sont plus marquantes que d’autres sans doute ?
C.P : « On rencontre l’artiste avec qui on se lie peu à peu, et puis un autre artiste qui propose une autre approche et cela fait la richesse de l’art, il n’est pas systématique, il n’est pas linéaire, mais il est aussi varié que le nombre d’artistes.Il y a de la magie, de la recherche, un rêve fabriqué par les gens et accessible à la vision. D’où l’importance du regard, par la différence qu’il offre à chacun pour apprivoiser une œuvre. On peut qualifier cela d’émotion, de coup de cœur lorsque on l’observe, l’harmonie qui s’en dégage. »
LJDG : Comment choisissez vous les œuvres que vous présentez ?
C.P : « C’est un mélange de beaucoup de réflexion …c’est à la fois le bouche à l’oreille, des personnes se confient à moi, sur l’un ou l’autre artiste, mais également des gens qui viennent me présenter leur travail après les avoir croiser, alors le courant passe ou ne passe pas. Je choisis un artiste pour son travail, mais surtout pour ce que dégage ses toiles, je ne choisis pas forcément un artiste pour sa notoriété ou sa côte. J’en apprécie son originalité ou l’empreinte artistique qui se dégage de son travail. Ce n’est donc pas le beau qui est forcément recherché, mais l’inconnu, la marque, l’originalité, le caractère de l’œuvre, c’est aussi plus facile parfois pour dégager des thèmes. Nous aimons prendre des risques, ma nièce Angélique Mauran ( étudiante en master « direction et conception de projets culturels » à la Sorbonne-Nouvelle, à Paris 3 ) et moi-même, mettons en avant l’art pictural avec un grand A. En ce moment, nous avons Angel Rozado, Jean-Maxime Robert, Michel Judan, Christian Vieussens, Jean-Maxime Robert, Benoît Thiel, et Solène Lebre ( sculpteur), sans oublier la surprenante Mashi Changizi.. mais nous avons eu également Françoise Calléja, Sevenine Couchereau, Béatrice Fernando…»
Petite précision, cette galerie associative a démarré, il y a environ deux ans, située dans un local d’un de leurs amis, dont la mission principale est la promotion des artistes de la région ou d’ailleurs..le souhait des galéristes est avant tout de sortir des sentiers battus et de proposer aux lislois une autre approche de l’art. Chaque mois 5 ou 6 artistes sont présentés, chacun ajoutant sa pierre à l’édifice …
The Save Arts Gallery est située 49, avenue du Commandant Parisot
Heures et jours d’ouverture : mercredi après-midi de 14 h 30 à 17 h
Jeudi et vendredi 14 h 30 – 17 h samedi matin de 9 h à 12 h – 14 h 30 - 18 h
Dimanche matin : 9 h – 12 h