Petite parenthèse

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Être chocolat

Aujourd'hui,  dimanche 1er avril, il est fort probable que vos enfants vous collent de grandes tapes amicales  dans le dos, un sourire ingénu aux lèvres et des yeux qui en disent long.

De même, vous aurez vite compris que les informations qui circuleront un peu partout en cette journée de pêche intensive seront à prendre avec circonspection, si vous ne voulez pas vous faire duper et vous retrouver « chocolat »…

Il y aurait autant d’origines supposées à cette expression que de qualités de chocolat, mot magique qui suscite les passions.

Pour ne garder que les deux pistes les plus intrigantes, la première nous entraîne au XIXe siècle, sur les traces des célèbres clowns du Nouveau Cirque, Foottit et son acolyte cubain Chocolat. Ce dernier, éternellement grugé, ponctuait ses mésaventures d’un « Je suis Chocolat !». Cette expression, devenue à la mode, aurait été utilisée par la suite pour désigner une personne bernée.

La seconde se trouve sur les marchés, autour du très populaire jeu de mise, le bonneteau.  Cartes manipulées ou  balle dissimulée sous un gobelet par un habile tour de passe-passe devaient  inciter les badauds à tenter leur chance. Pour attirer les joueurs, le bonneteur avait l’assistance de  son complice qui servait d’appât en gagnant systématiquement. Il était «  le chocolat »,  chargé de mettre l’eau à la bouche aux futurs infortunés, telle une confiserie alléchante dans la vitrine d’une pâtisserie.

Petite consolation en ce 1er avril et week-end prolongé de Pâques, si, malgré toutes vos précautions, vous êtes « chocolat », vous pouvez toujours vous consoler en ingurgitant œufs, poules ou lapins, que vous aurez repérés, planqués sous les (bons) feuillages !

Illustration Pixabay.com

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