Les apiculteurs du syndicat des producteurs de France sous l'impulsion de la nouvelle association Marciac évènement que préside Nadine Mathieu Dessa ont tenu leur assemblée générale vendredi 26 Janvier à la salle des fêtes de Marciac. De nombreux producteurs étaient présents à cette assemblée présidée par Joël Schiro apiculteur dans les Hautes Pyrénées. Il a fait un bilan sans concession de la situation de l"apiculture des années 1990 et celle d'aujoud'hui. La France produisait à l'époque entre 35.000 et 40.000 tonnes de miel qui se vendaient au prix mondial et quasiment au niveau du prix du sucre. Quelques que soit les récoltes tout autour de la planète les prix restaient toujours les mêmes.. Au fur et à mesure que les pays exportateurs augmentaient ou diminuaient leurs volumes offerts la Chine compensait à des prix défiant toute concurrence. A cette époque la falsification du miel s'est développée à grande échelle. C'est le congrès bisannuel de l'apiculture qui a communiqué sur cette question. Les médias s'en sont emparés et il ne se passe plus une semaine ,sans que l'image du miel soit frappée de suspicion.
Le phénomène de la disparition des abeilles : contrairement à des affirmations les empoisonnements des abeilles ont commencé avec le développement des traitements sur les grandes cultures. Il n'a pas d'insecticide non dangereux pour les abeilles à de très rares exceptions près. Depuis les années 2000/ 2010 la situation a considérablement évolué et il n'y a plus de différence entre les ruches exposées aux grandes cultures et celles qui restent sur des zones sauvages telles que montagne, guarrigues et grandes forêts. Aujourd'hui, il n'est pas possible de maintenir les abeilles sans recourir en permanence à des palliatifs techniques tels que les antibiotiques ou le renouvellement des reines à répétition. Il faut signaler que malgré un nombre de colonies stables ou même en augmentation la France produit deux à trois fois moins de miel qu'il y a vingt ans!!!; Il faut préciser que malgré cette situation les prix sont en baisse et il reste beucoup d'invendus. Autre conditions pénalisantes pour les producteurs: la grande distrubution refuse de référencer les miels français aux conditionneurs. Dans son exposé très précis , par moment très technique le président a fait ressortir tous les problèmes que connaissent les producteurs de miel, difficiles à règler car ils se situent sur l'échelle mondiale. Une large discussion ave la salle s'ést mise en place à la suite de ce riche exposé du président
photo 1 les apiculteurs nombreux à cette assemblée