Un rapport de l’Insee publié ce mercredi 27 décembre révèle que la population française a augmenté et dépassé la barre des 66 millions d’habitants - 66 190 280 plus exactement- depuis janvier 2015 (France métropolitaine et départements d’outre-mer Guadeloupe, Guyane, Réunion et Martinique, Mayotte n’ayant pas été pris en compte dans ce total).
Depuis 2010, la France a donc gagné, 1,5 million d’habitants. Et "le solde naturel -le rapport entre les naissances et les décès- induit une hausse de 0,4% de la population, bien supérieure à la progression due au solde apparent des entrées-sorties", précise l'Insee. Ce qui signifie que cette hausse est due au nombre de naissances, plutôt qu'à l'apport migratoire.
Sur les 35 399 communes françaises (soit 1 130 communes de moins qu'au 31 décembre 2015) , 261 comptaient moins de 30 habitants.
Un Français sur cinq vivait dans l’une des cent villes les plus peuplées, les jeunes étant principalement concentrés dans les grandes métropoles et les DOM-TOM, où l’on enregistre plus de naissances que de décès.
A l’inverse, les décès sont supérieurs dans les départements du quart Sud-Ouest (Gers, Lot, Charente), et le solde naturel est particulièrement déficitaire dans la Creuse, la Nièvre ou le Cantal.
Si les départements du nord-est de la France jusqu’au nord de l’Ile-de-France (Paris inclus) ont subi plus de départs que d’arrivées, la tendance s’est inversée au sud de cette ligne. En tenant compte des mouvements naturels et migratoires, les hausses de population ont été particulièrement fortes en Guyane, Auvergne-Rhône-Alpes, façade atlantique, Occitanie, Ile-de-France et Corse.
Ainsi, Toulouse et ses communes environnantes viennent se classer au 5e rang des agglomérations de France, derrière Lille et juste avant Nice. Selon l'Insee, si le taux d’accroissement ne décroche pas des 14 000 nouveaux arrivants enregistrés régulièrement depuis 2012, la Ville rose pourrait atteindre, d’ici à trois ou quatre ans, le million d’habitants.