Petite parenthèse

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Branle-bas de combat

Tous les ans, à la veille des fêtes de fin d’année, la même fièvre acheteuse s’empare des boutiques et des magasins. C’est comme si, soudain, le calendrier venait de révéler  que Noël, cette année, tomberait le 25 décembre !

Fini la procrastination, les fausses excuses « trop froid, trop gris,  trop fatigué… ». Le compte à rebours a commencé, l’heure est au branle-bas de combat.

C’est du côté de la marine qu’il faut aller chercher l’origine de cette expression. En effet, au XVIIe siècle, les branles (du verbe branler, qui signifie osciller) désignaient les hamacs de toile utilisés par les matelots pour se reposer sur l’entrepont.

Lorsqu’il fallait nettoyer le bateau, ils recevaient l’ordre de décrocher ces hamacs encombrants par l’injonction « Branle-bas ! ». Mais lorsque retentissait le « branle-bas de combat », il s’agissait alors de les détacher, les enrouler et les placer autour du bastingage le plus vite possible, afin de se préparer à l’attaque. Cette manœuvre permettait non seulement de dégager l’entrepont pour se battre, mais également de se protéger au niveau des embrasures.

Bien entendu, face à l’urgence de la situation, ce branle-bas de combat s’effectuait dans la plus grande agitation, et une sacrée pagaille. Un peu comme la course aux cadeaux en ce moment.

Et si vous n’avez pas le pied marin au milieu de toute cette cohue frénétique très « noëlesque », vous pouvez toujours souhaiter à vos amis un « Joyeux solstice d’hiver ! », le jeudi 21 décembre à 17 heures, 27 minutes et 57 secondes très précises…

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