Le Journal du Gers a rencontré le 17 octobre Jean-Luc Drussel, nouveau proviseur et Sophie Mazo, nouveau proviseur adjoint de la cité scolaire d’Artagnan. Dans une ambiance détendue et professionnelle, ils nous ont parlé de leur parcours précédent et de leurs objectifs pour la cité scolaire.
S’agissant de l’ancienne équipe, Jean-Pierre Fournier (l’ancien proviseur) a obtenu un poste à Madagascar et Lionel Granier (ex-proviseur adjoint) est à présent principal du collège Georges-Pompidou à Cajarc (Lot). Restent en poste à Nogaro, Nathalie Di Giusto, principale adjointe et Michèle Roszak-Sempé, gestionnaire comptable.
Quelques données personnelles
Jean-Luc Drussel arrive du lycée français Saint-Exupéry à Hambourg. Au cours de sa carrière, qui a commencé dans l’Académie de Strasbourg où il était professeur des écoles, il a connu différents types d’établissements. Et il a pris la voie du personnel de direction dans les années 90.
Sophie Mazo, avant d’arriver à Nogaro, était en poste à Tarbes où elle était CPE (conseillère pédagogique d’éducation). Elle a été dans le Nord, puis dans l’Académie de Toulouse.
Objectifs pédagogiques
Dans ses objectifs, Jean-Luc Drussel met en priorité, bien entendu, un enseignement de qualité au service des élèves. Et l’équipe de direction est au service des équipes pour les soutenir et les dynamiser. Ceci dans un environnement où l’enseignement est devenu de plus en plus complexe. « Chacun à sa place et chacun a sa place » dans la cité scolaire.
Cet établissement est ouvert sur l’environnement local : « l’école n’est pas une bulle ! » La cité scolaire d’Artagnan, c’est un élément important de Nogaro. Elle est ouverte grâce aux juniors-associations (1), au projet Scratch, de l’ISAE-Supaéro (qui enseigne la robotique de façon ludique aux élèves volontaires), grâce au projet Hélios de véhicule à énergie solaire (avec, là aussi, l’aide de l’ISAE-Supaéro), sans oublier les voyages scolaires.
Certes, l’École ne peut pas répondre à tous les problèmes de société. Mais sa vocation est de donner le goût de l’effort et du travail. Et une ambition.
Les difficultés
La première difficulté, évidente, est que Nogaro est éloigné d’une grande ville, où l’on est mieux à même de développer une ambition.
La deuxième est plus terre à terre : c’est la gêne importante causée par les travaux de réfection du bâtiment du collège, qui rend souvent difficile la recherche d’une salle de cours. À noter cependant que les salles de ce bâtiment seront dotées de vidéo-projecteurs interactifs.
En revancheune bonne nouvelle est très appréciée de l’équipe de direction : un BTS technico-commercial option domotique va être créé. Une filière qui va augmenter l’intérêt que les élèves auront à venir à Nogaro.
Les effectifs
Les effectifs d’élèves augmentent d’une quarantaine d’individus à 965, dont 376 pour le collège et la Segpa (2) et 589 pour le lycée. Et l’ensemble du personnel encadrant (enseignant, administratif, de surveillance, de service, de documentation etc.) comprend 130 personnes (3).
(1) Les Hallucinés (https://lejournaldugers.fr/article/22956-nogaro-a-jour-le-2010-les-hallucines-sont-gonfles-a-bloc), un Livre dans la poche qui organise un Prix littéraire et les Rencontres littéraires de Nogaro. (2) Section d’enseignement général adapté. (3) Le personnel encadrant compte des nouveaux : Lionel Anzeray, directeur de la Segpa, trois assistants d’éducation (Diego Bastrot, Renaud Turpin et Claudine Descorps) ; l’assistante sociale (Alexia Héron) ; un professeur d’EPS (Pierre Callac-de Gasperis) ; deux professeurs des écoles pour la Segpa (Patricia Drussel et Séverine Froment) ; un professeur d’habitat (Frédéric Espiau) ; un professeur d’anglais (Xavier Eustache) ; une assistante d’espagnol (Maité Iraola) ; un professeur de sciences physiques (Mickaël Larrieu) ; une professeur d’économie de gestion (Laure Morandi) ; un professeur d’histoire et géographie (Victor Piganiol) ; un professeur de lettres modernes ( Benoît Vincent) : une professeure de lettres et d’histoire (Élisabeth Wargniez) ; un professeur de sciences économiques et sociales (Pierre Carpentier) ; un professeur de maintenance des établissements industriels (Jean-Jacques Le Pape) ; deux professeurs de maintenance des véhicules automobiles (Franck Larrieu et Leslie Muccignato).