Prévus l’an passé mais repoussés faute de mauvais temps, les travaux d’enrochement de la digue du lac Saint-Jean ont enfin pu débuter ces jours-ci avec des conditions climatiques idéales.
Construit en 1988, ce lac artificiel de 65 hectares s’étend sur les communes de Saint-Pierre, Lupiac, Peyrusse-Grande et Peyrusse-Vieille.
Lorsque la digue fut construite, on utilisa la pierre de Montréal-du-Gers. Mais trop calcaire, l’érosion avait fini par avoir raison d’elle, et il était devenu nécessaire aujourd’hui de la ré-enrocher.
Avec ses 300 mètres de long, il faut environ 1 500 tonnes de pierre tout droit venue des carrières d’Hèches, dans les Hautes-Pyrénées. Constituée de granit, elle permettra de mieux résister au clapotis incessant de l’eau qui finissait par ronger le contrefort.
Les travaux sont pris entièrement en charge par la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne, gestionnaire des quelques 2 millions et demi de mètres cube d’eau du lac.
L’accès à la digue ne pouvant se faire que par Saint-Pierre, les riverains on pu constater le va -et -vient des camions, peu habituel sur ce lieu de passage plutôt réservé aux agriculteurs, pêcheurs et amoureux de la faune sauvage qui trouve là un refuge et un point d’eau essentiel à sa survie.
Malheureusement, le chemin n’étant pas prévu pour supporter des charges lourdes et répétées, de larges ornières ont fait leur apparition, engendrant des frais que la commune aurait du mal à supporter.