Comme prévu (1), Marie-Françoise et Bertrand de Pesquidoux ont présenté, d’abord, une grande quantité de documents de famille qui ont , pour certains, un intérêt littéraire et, pour d’autres, un intérêt historique, au moins régional.
Dans les premiers, il y a les œuvres de écrivains de la famille, dont l’académicien Joseph de Pesquidoux, des articles et toute une correspondance littéraire avec des auteurs connus.
Au nombre des seconds, Bertrand de Pesquidoux a montré des documents administratifs anciens.
Ensuite, on pouvait voir des photographies prises pendant la Guerre de 14-18.
Enfin, un document cinématographique de 1943 très intéressant montrait un mariage au Houga, un autre, une course landaise tournée vers 1930 à Rians-des-Landes ; enfin un film récent, de Marcel Lucien, était consacré aux pigeonniers en Midi-Pyrénées. Ce réalisateur était présent et il dédicaçait l’ouvrage correspondant à son film.
Surprise
Marie-Françoise de Pesquidoux faisait les honneurs de la chapelle. Celle-ci n’a pas une forme habituelle pour une chapelle, car, à l’origine, c’était une tour. Avec un vitrail au soleil rayonnant, trois tableaux religieux et une statuette de la Sainte Vierge, une ambiance de recueillement a été créée. Pour l’anecdote, les quatre cèdres abattus par la tempête Klaus finissent leur vie transformés en lambris, en mezzanine et en escalier pour habiller la chapelle.
Les châtelains peuvent être satisfaits du travail qu’ils se sont imposés pour préparer ces Journées du patrimoine : ils ont eu beaucoup de visiteurs, eux aussi contents de leur visite.
(1) Voir l’article (https://lejournaldugers.fr/article/21966-patrimoine-gascon-et-litteraire-au-chateau-de-pesquidoux).