Mauvezin - Le maire Gérard Marcet est décédé

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Victime d'une crise cardiaque

Gérard Marcet maire de Mauvezin est décédé jeudi matin matin à 8 heures victime d'une crise cardiaque à son domicile.

Celui qui avait été de longues années durant premier adjoint d'Yvon Montané lui avait logiquement succédé lors des dernières élections municipales en février 2014. Très populaire en son fief, comme en témoignait les scores qu'il affichait régulièrement aux sortir des urnes quelles que soient les élections, Gérard Marcet, n'avait pas souhaité l'année suivante briguer un quatrième mandat de Conseiller Général, ou il assurait une vice présidence, depuis trois législatures, pour se consacrer exclusivement à la gestion de sa ville.

Mauvezinois de coeur et d'esprit, - plus de 40 ans membre du Conseil Municipal - ne déclarait-il pas " Mauvezin dispose d’un espace économique qui ne demande qu’à être revitalisé particulièrement par le biais de la communauté de communes dont elle fait partie, qui est un élément central de l’aménagement du territoire. » Il ne verra malheureusement pas l'aboutissement de son programme qu'il avait baptisé "Mauvezin Horizon 2020".

Agé de 79 ans, retraité de l'EDF, très actif, la nouvelle a d'autant stupéfait ce matin les mauvezinois.

A sa famille, ses parents, ses amis, le journal du Gers, présente ses condoléances.

Réaction de Philippe Martin 

 

« Avec la disparition de Gérard Marcet, c'est une grande voix de la gauche qui s'est éteinte.

C’est avec une infinie tristesse que j’ai appris le décès brutal de mon ami Gérard Marcet. J’ai toujours eu pour lui affection et admiration. La constance de son engagement à gauche prend une dimension particulière en cette période où les  repères politiques se brouillent. Gérard Marcet avait des convictions bien trempées et n'était pas un adepte du "ni droite-ni gauche". Ce qui ne l'empêchait pas d'avoir une grande ouverture d'esprit vis à vis des autres.

Il savait ce qu’il voulait, une vie meilleure pour tous. Il était un communiste généreux, entier, soucieux d’œuvrer concrètement au progrès social et à l’égalité.  En cela, il  a été l’artisan d’une majorité qui a réuni les principales familles de la gauche au Conseil général pendant quinze ans. Tout au long de cette période, il a été pour moi un vice-Président fidèle, dont j'écoutais les conseils et dont les exigences ont inspiré les politiques les plus utiles pour le Gers.

A la famille de Gérard Marcet j’adresse mes condoléances attristées et émues. A tous ses camarades communistes, je veux simplement dire que l’espérance qu'a nourrie Gérard doit continuer de vivre et, chaque fois que c'est possible, nous encourager à nous réunir. »

Philippe Martin -  Président du Conseil départemental du Gers  

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