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« Territorialité, considération, efficacité, innovant, le projet Gers Solidaire(1) s’inscrit dans la réalité des principes d’égalités et d’inclusion sociale. Il sera un service supplémentaire à une population vis-à-vis de laquelle nous devons être mobilisés ensembles », dévoile la députée et vice-présidente du Conseil Départemental, Gisèle Biémouret, lors de la présentation du projet Gers Solidaire qui se tenait ce jeudi 23 mars en début de soirée au Conseil Départemental.
Il s’agissait d’expliquer aux élus et aux bénévoles lors de cette réunion où participaient les représentants du Secours catholique, du Secours populaire, de la Banque alimentaire, de la Croix Rouge, de l’Union départementale des centres communaux d’action sociale du Gers, le pourquoi et le comment de leur union. Ce qui fit d’ailleurs avec brio le directeur de l’action sociale territoriale, René Ortéga.
Ce dernier décortiqua points par points à partir de constats « de l’intérêt d’une coopération inter associative, administrative et institutionnelle ». Une nécessité à coup sûr parce que « le modèle actuel reposant sur l’aide alimentaire européenne est à bout de souffle et invite les acteurs à s’inquiéter de l’avenir de celle-ci ». Il s’agit aussi de pérenniser l’action des associations sur de nombreux points de préoccupation comme les difficultés budgétaires, le manque de bénévoles, l’inadaptation des locaux, du tarissement des ressources, et l’augmentation du besoin en accompagnement et en aide de secours. Pour cela il sera déployé un site de traitement départemental sur la ville d’Auch, 15 sites territoire « centres bourg », et un dispositif itinérant « Croix rouge sur roues ».
Pour Pierre Buffo, président de la Banque alimentaire « ce projet Gers solidaire est très important pour notre structure. Il est mobilisateur, structurant, fédérateur ce qui est un petit exploit pour le Gers. Nous ferons tout pour qu’il réussisse ». De son côté Isabelle Cazajous du Secours catholique « c’est un enjeu majeur pour lutter contre la pauvreté et d’être présent là où on ne nous attend pas ». Quant à Patrick Boidard, secrétaire général du Secours populaire « nous sommes partie intégrante de Gers Solidaire en mettant nos locaux à sa disposition. Nous sommes fiers de participer à ce projet, au départ cela n’allait pas de soi ». Pour Marie-José Lier, présidente de la Croix rouge « Gers solidaire permettra de couvrir des zones blanches de notre département ». Et enfin Jean-François Cellier, président de l’UDCCAS, dévoile « qu’il est trois fier en voyant dans l’assemblée de nombreux maires, des élus départementaux et des présidents de Communauté de communes, d’entendre que pour une fois on parle alimentaire en dehors des mois de mars et novembre, et enfin fier d’être parte prenante de ce projet ».
(1)Gers Solidaire disposera du concours du Conseil Départemental au titre de son rôle de chef de file de l’action sociale et médico-sociale sur le territoire gersois, en matière d’accompagnement social des publics, d’ingénierie sociale et d’aide au pilotage des orientations stratégiques et techniques.
