Jeudi après-midi, dans la salle des fêtes de Beaumarchès se tenait une réunion d’informations sur les zones dans le Gers qui bénéficient de l’Indemnité Compensatoire de Handicaps Naturels (ICHN) .
Philippe Martin, président du Conseil Départemental, l'avait programmée. Il était accompagné de Franck Montaugé, sénateur maire d'Auch, de Francis Dupouey, vice-Président du Conseil départemental, de Gérard Castet, Nathalie Barouillet, conseillers départementaux du canton Pardiac/Rivière-Basse, et de Bernard Malabirade, vice-président de la Chambre d'Agriculture.
Parmi les présents, il y avait des maires du canton de Pardiac Rivière-Basse, mais aussi de nombreux éleveurs curieux de savoir si les 52 communes de ce canton sur les 453 que compte le département bénéficieraient elles aussi de cette indemnité.
Le président Martin, après la bienvenue de Gérard Castet, présentait plusieurs cartes du département où peu à peu les zones éligibles se teintaient de vert. Restait seul en blanc le Pardiac/Rivière-Basse. ni zone de plaine ni zone de montagne, mais l'illutration parfaite des vallonnements de ce coin du Piémont Pyrénéen.
Cette aide européenne conditionnera la survie de nombreuses exploitations d'élevage dans les zones de coteaux, dans la plaine également. Sans elle, l’élevage ne pourrait subsister ni ici ni dans le reste du Gers.
La révision du zonage aurait dû se faire il y a quatre ans. Aujourd'hui, elle suscite de grandes inquiétudes chez les éleveurs, et certains craignent leur disparition. Si Pardiac/Rivière-Basse n'entre pas dans les critères requis, l'irrigation possible en plaine tendrait à fausser le débat entre plaine et coteaux. Faux débat car tout demeure lié, tout doit rester solidaire, et chacun s'y emploira, éleveurs maires, élus nationaux. Ce qui a incité le président Martin à dire, les yeux dans les yeux, qu'avec ses collègues il mettrait tout son poid, toute son énergie pour que la totalité de la zone blanche d'aujourd'hui vire au vert, avant même les très proches échéances électorales.
