Les éditions du Val d’Adour, l’association les Contes Courants et la municipalité d’Haget organisaient samedi 18 mars un hommage à Marius Nogues, à l’occasion de la réédition de son roman Contes de ma lampe à pétrole.
Ce fut d’abord une évocation de celui qui refusait le qualificatif de d’écrivain paysan. « Il y a des paysans qui écrivent. C’est tout. » se plaisait à rappeler Marius Nogues. Il est né sur l’exploitation familiale depuis quatre générations à Haget en 1919. Il écrivit des recueils de poèmes avant de publier plusieurs ouvrages en prose. A près de 93 ans, il décède peu de temps après son épouse.
Gérard Tournadre, avec sa faconde habituelle, nous lut quelques pages choisies de l’œuvre de Marius parmi ses recueils de poèmes et ses romans. Il rappela l’expression du petit paysan du Val d’Arros qui refusait trop de machinisme, les pesticides, la course aux rendements, mais très attaché aux valeurs traditionnelles de la terre, de sa terre.
La troupe théâtrale Les Victambules, groupe amateur de Vic en Bigorre, présenta Paroles de Marius, un survol de l’œuvre littéraire de Marius Nogues, spectacle écrit et mis en scène par Pierre Pomès.
Robert Mouches et les éditions du Val d’Adour proposaient à la vente la réédition du roman Contes de ma lampe à pétrole, Petite chronique de la boue, Grand guignol à la campagne, Lutèce et le paysan, quelques uns des romans de la plume de Marius Nogues.