Anniversaire du titre Champion de France 1967

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LES  CHAMPIONS  DE  FRANCE  DU DEMI-SIECLE 

LE QUATRIEME  BOUCLIER  DE  L’U.A.V

Ils étaient  quinze tango et  noir

Ils ne rentreront   pas  sur  la pelouse  de Goulin , mais   dans la salle des  fêtes  de Vic-Fezensac ,  pour    un   repas   anniversaire  d’un titre  de champion de  France   3e division. Un temps  de  silence   pour  laisser remonter  les  souvenirs. C’ est Jeannot Zadro, le guerrier de la  cuadra 1967 qui,  avec  quelques   équipiers, a  reconstitué l’équipe   dans   les  vestiaires où le  coach Jacky   Gomis  motivait ses   troupes. Un  demi siècle après l’événement se  sont retrouvés 27 joueurs séniors,  la réserve n’a pas été oubliée , pour  une fois  elle   était   considérée comme  UAViste, défendant elle  aussi  les couleurs  vicoises.    

Dirigeants   et    Joueurs

Des places  seront vides, la camarde ayant frappé  dans les  rangs  des  joueurs  et   dirigeants  .

Voici   le comité directeur de 1967 

Président :Paul  Clarac –

Vices  présidents   : Marc  Castex – André  Trépout   - Maurice   Rey

Secrétaire :André  Laplane

Secrétaires adjoints : Pierre  Dupouy -  Roger  Fillol

Trésorier   : Alban  Lefèvre

Membres  Camille   Bajolle  - Bernadet  -  Gabriel   Briscadieu – Duffour –

 Gérard    et  Alain   Durrègne – Jean   Fitte-André   Lacroix -  Henri  Lagardère  Eugène   Lavigne  - Yves  Lambert -    Guy  Lescure  -  A . Mothe -  René    Perna

 Jean   Pugens 

Voici  l’équipe  qui   joua   la finale :

Aurensan  -  Séailles -  Bianco  - Lasbats  - Zadro—Maffeis  - Zdan – Dubourg   (capitaine ) – - Trépout  -  Paillas -  Castex – Mauléon -  Hourcade – Cabannes  Pierrot  Mothe   ;

Entraîneur   : Jacky   Gomis  -  Il avait  joué  à  Fumel   et  à Agen au poste  de  troisième  ligne  - «  Monsieur   Rugby, nous dit   Jean   Zadro,  qui   avait du rugby  une  perception  hors  du  commun, une   approche    spéciale  qu’il  savait  communiquer -  je retiendrai  aussi   son   humanisme   vis-à-vis    des  joueurs   .On  aime bien  aussi    raconter  cette  anecdote  .Soirée   d’entraînement, tous les  avants  et  PAILLAS  sont là, on peut  commencer l’entraînement ,  comme   si son rugby  n’était basé   que sur   son pack  et le demi  de   mêlée  , on constatait   lors  des   matchs   qu’il    avait    travaillé  pour   un rugby    complet »    .

LES   MARCHES    POUR   LE  TITRE 

Sortie  à la  8e  place     dans  la poule  de    championnat , l’UAV  ouvrait    les  1/16  contre  LE  BUGUE   -  Victoire   16 /3

On   continue :

1/8  contre  Mirande   que  l’UAV   avait  rencontré       déjà    2  fois    avec  2  défaites – le derby  s’est   joué  à  Auch , pour la  montée en    2e  division – les  Vicois  avaient  gagné  17 à 6

I/4  de  finale  contre    Salles  à   Nérac -  victoire  9à 6

1 /2   finale   contre    Le  Boucau  à  Oloron – 10  à 8-   On   peut que plus   on avance   dans  la   compétition   et plus  les scores sont serrés

FINALE  contre  Céret    à     Pamiers-Victoire    9  à  5

QUELQUES   ECHOS    DE   LA PELOUSE ET DES   MAINS   COURANTES 

Toujours   contre  Mirande  -  1927- Vic   emporte   le titre    de    champion   Armagnac   Bigorre  contre  Mirande   sur le terrain d’Auch-  en  2e  série. Les  Mirandais    largement     favoris   étaient    battus  par   16  à   6

Une  mutation   de qualité  et de  poids : pour la    saison    66-  67  -  Antoine   Bianco   et   Elie  Aurensan   remettaient les  maillots  tango  et  noirs    du  temps  où  ils  étaient   juniors.   Ils    revenaient   à leur club d’origine  avec  un bagage  technique  acquis au  cours  de 8 années  de  Nationale  . Avec    Jean   Pierre    Séailles   au  talonnage , ils  formaient    une première   ligne  dont on   parlait   dans  les vestiaires    visiteurs.

Pierrot    Mothe, un  buteur   hors  du  commun ;     Le  jour de  la    finale     il totalisait    un   capital  pour le  club de   115  points en championnat   et  avait  à son actif    20  ans de   rugby   sous  les couleurs  de l’UAV .Il  avait  débuté à l’age   de  15  ans  en 1947  .Le  jour  de la  demi finale   contre  le  Boucau, Pierrot  avait  une cheville toute   bleuie  par   un  énorme    hématome , il  était   11  heures  et le   match   se jouait  à  16  heures – Pierrot était  à l’arrière   avec  son numéro  15.

L’arbitre    de la   finale ,  M GINABAT    remplit   les  colonnes  des  journaux  cérétans  et  occupa    bien des   débats   au zinc des  cafés, les   Cérétans estimaient   qu’il  avait   été partial,   ne voyant  pas  les  hors  jeux , tolérant   dans les   actes violents  des   Vicois  (expulsa un Cérétan et le capitaine Dubourg ) . Il frôla  le lynchage  et    son   entrée  aux  vestiaires  fut  sauvée   par  les gendarmes.

Toujours   rudes   mais  corrects ,  c’est  l’affirmation de  Jean  Zadro  mais  pourtant   lors  du  match contre  Céret  ,un  nommé  Bourquin  eut   un choc  violent  avec   Antoine   Bianco  . Au   Bugue , l’équipe  disposait  d’un    talonneur   qui   aimait   bien  plaisanter   dans  les  mêlées  ,  Zadro  lui fit  comprendre    qu’on  n’appréciait     pas et   Lasbats  acheva    la mise au  point. On  raconte    qu’au cours   de   Vic  -Mirande ,  heureusement que les  Mirandais avaient  un banc bien garni  car ils changèrent  trois fois de pilier   face à  Bianco.

Le   geste  du  souvenir : Le lundi , les joueurs  se rendirent    sur la tombe   de   Maurice  Rey , disparu  dans    la semaine  .Ils  se rendirent  également    à Eauze    pour   fleurir  la tombe  de  Dandréa.

Le   cadeau   de  M.Brignier  -  Horloger    à Vic ,  M. Brignier    offrit    à chaque   joueur champion   de  France,   une fort    belle  montre 

Pierre  DUPOUY

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