Comme partout sur le territoire, au dernier coup de midi, la France se recueillait en hommage aux victimes de Nice. Dans la cour d’honneur Jean Moulin, Mr Pierre Ory Préfet du Gers avait convié le personnel et les représentants des différents services de l’état du département, à la minute de recueillement prévue par le Gouvernement. Après une brève allocution retraçant cette situation dramatique, le temps s’est arrêté.
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A l’issue de ce rassemblement émouvant, Mr le Préfet faisait le point sur la situation gersoise lors d’une conférence de presse.
L’occasion pour lui de rappeler : la menace extrêmement élevée qui pèse sur tout le territoire, la détermination de l’état pour lutter contre la radicalisation et le terrorisme qu’elle engendre (la difficulté dans ce domaine est de mesurer, d’évaluer ce qu’il nomme "le contentieux de l’intention", la nuance entre le prosélytisme zélé et la radicalisation), son engagement auprès des maires, des organisateurs de manifestations, pour les aider à assurer une sécurité maximum.
Il est hors de question pour lui d’interdire une quelconque manifestation, mais il convient d’augmenter la vigilance à tous les niveaux. Les citoyens sont partie prenante, ils doivent aussi se sentir complètement concernés et comprendre les désagréments engendrés.
L’état d’urgence qui va se poursuivre permettra la surveillance accrue, la poursuite des contrôles… Des moyens supplémentaires seront mis en place, un plan d’actions est défini (discrétion normale oblige nous n’en sorons pas plus).
Il est hors de question bien sûr de céder à une quelconque psychose. La vie doit se poursuivre normalement.
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