« Quand tu arriveras au Paradis que diras-tu lors de ton accueil, je leur dirai, A table ! », révèle le journaliste, Pierre Escorsac. De son côté, Maurice Alletz ajouta : « Il aurait pu être un grand avocat, on a eu la chance qu’il a bifurqué ». Bien d’autres Amis d’André Daguin remémorèrent quelques petites anecdotes dont seul André Daguin pouvait en être capable. C’était ce mardi 3 décembre en fin de matinée au cimetière d’Auch autour de sa tombe ou allait être déposée une plaque commémorative en son souvenir sur laquelle est gravé « A table ! ».
Une cérémonie à laquelle assistaient son épouse, Jocelyne Daguin, son fils, Arnaud Daguin, et une vingtaine d’Amis. Ce fut l’occasion pour le président de l’association, Jean-Michel Justumus, de rappeler que « les Amis d’André Daguin » sont les initiateurs de la future rue André Daguin, de la manifestation « « Auch le goût » avec la participation des écoles hôtelières du lycée de Pardailhan et de l’école des métiers. Mais aussi la création de rues André Daguin à Auch, Marciac, Jegun, Seissan, ainsi que les halles de Samatan et Mirande, et sont à venir des rues à Condom et Saint-Clar.
La cérémonie se conclura par « quelques petits mots des Amis » dont Pierre Buffo qui souligna que le chef étoilé « a porté haut sur le perchoir, les poulets fermiers du Gers ».