Alain Castanier le nouveau préfet, un vrai fils de la République

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Comme il se défini lui même, Alain Castanier le nouveau préfet est un vrai fils de la République. "Ma carrière professionnelle je la dois à l'école publique laïque de la République. Je crois que l'on ne mesure pas assez en France la chance d'avoir une école gratuite, une université gratuite, qui permettent à tous, l’ascension sociale et donc la possibilité de s'intégrer à de hauts niveaux de responsabilité." Il précise qu'il faut se battre pour garder cette possibilité assez rare dans le monde.

Il se réjoui de sa nomination dans le Gers (très très heureux), une vraie surprise, et quelle surprise,pour lui le gersois d'adoption, lui qui a été chef de la subdivision du Gers à la direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (DRIRE) de 1995 à 2003.  Suite à sa réussite au concours de sous-préfet, il quitte avec beaucoup de regrets personnels le département mais professionnellement c'est une nouvelle belle aventure qui débute, selon ses dires. En 21 ans de préfectorale, il sera tour à tour sous-préfet directeur de cabinet de l'Yonne (Auxerre), sous-préfet chez nos voisins de Bagnères-de-Bigorre, secrétaire général de la préfecture de Haute-Saône (Vesoul), secrétaire général de la préfecture de la Haute Vienne (Limoges), secrétaire général de la préfecture du Finistère (Quimper), secrétaire général de la préfecture du Pas-de-Calais (Arras) Préfet délégué pour l’égalité des chances auprès de la préfète de l'Essonne (Evry-Courcouronnes). Une vie très enrichissante qui le même donc à Auch avec cette nomination ce mercredi 27novembre au conseil des ministres.

Pour lui la priorité, comme pour son prédécesseur Laurent Carrié, c'est l'agriculture. Originaire d'une famille d'agriculteurs, sa mère est née dans le Larzac, il a passé ses vacances d'été l’adolescent (pour son argent de poche), à traire les brebis, il conduisait le tracteur et la moissonneuse... Il connait donc très bien le monde agricole, la crise qui sévit en cette année 2024, et les enjeux qui en découlent. Pour lui la seule méthode possible reste le dialogue. "Je vais en fait continuer ce qu'a fait Laurent Carrié". Il a rencontré les responsables agricoles de la FDSEA  et les jeunes agriculteurs en fin d'après midi du lundi, et il rencontrera la coordination rurale ce mardi matin. Il compte prendre connaissance les dossiers le plus rapidement possible afin d'agir au plus vite. (subventions, certifications administratives, cohérence dans les contrôles...) Je veux faire tout ce que je peux pour aider le département dans tous les domaines, agriculture, tourisme, économiques, industriels...

Un autre souci qui préoccupait aussi son prédécesseur, la sécurité routière. Il m'arrive comme à tout le monde d'être doublé très souvent sur les routes gersoises par des véhicules qui roulent à des vitesses excessives avec comme responsables l'alcool, la drogue, l'irresponsabilité... La lutte sera poursuivie et intensifiée, zéro degré de mansuétude. La rigueur sera toujours de mise dans le dossier des violences faites aux femmes et aux enfants.

Le journal du Gers souhaite bonne chance au nouveau préfet du Gers.

extraits du discours ," l'écoute et le dialogue" les souhaits du préfet  Alain Castanier

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