Décès de Michel Galabru

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La disparition inattendue de l'acteur célèbre pour ses rôles dans UranusLe GendarmeLe Viager ou encore Le Bon Roi Dagobert a déclenché une importante vague d'émotion en France et dans le reste du monde. Acteur incontournable de la Comédie française, Michel Galabru s'est éteint lundi dans son sommeil, à l'âge de 93 ans.

Né le 27 octobre 1922 à Safi (Maroc), Michel Galabru entre au Conservatoire d'art dramatique d'où il sort avec deux premiers prix. Il est à la Comédie-Française de 1950 à 1958, où il joue Molière, Marivaux, Feydeau, Courteline. Au cinéma, il entame sa carrière en 1951 avec "Ma femme, ma vache et moi" (Jean Devaivre) puis enchaîne les petits rôles. La notoriété vient avec avec "La guerre des boutons" (1961, Yves Robert) et "Le juge et l'assassin" qui lui vaudra un oscar suivra la série des "Gendarmes" et la consécration comme acteur populaire.

Au total, cet acteur insatiable, réputé timide et généreux, accusé parfois d'avoir gaspillé son talent, a tourné près de 300 films et téléfilms. De grands titres qui resteront à jamais dans la cinématographie françaises mais dont quelques uns dont l'acteur lui même avouait n'en être pas très fier mais dont il reconnaissait le mérite d'avoir assuré sa pitance ou satisfait aux exigences du fisc comme "Le facteur s'en va-t-en guerre", "Poussez pas grand-père dans les cactus", "La dernière bourrée à Paris", "Le plumard en folie".

Mais c'est au théatre que le comédien a effectué ses premiers pas. Il prendra là, rapidement toute sa place parmi les pensionnaires de la Comédie Française, inscrivant tous les grands classiques à son répetoire. Don Juan, Le Bourgeois gentilhomme de Molière. Il lui faudra cependant attendre 2008 pour recevoir son premier Molière pour "Les chaussettes opus 124", où il interprète avec génie un vieil acteur cabot qui tente un come-back. Là aussi comme au théatre Michel Galabru accepte toutes les propositions, les bonnes et les mauvaises. Mais auprès de son public, de toutes, il en fait des succès. De nombreuses tournées le mèneront aux quatre coins de la France ou chaque représentation s'achève sous les ovations des spectateurs.

Cette fois fort discrètement il a tiré sa dernière révérence

Michel Galabru sera inhumé à Paris dans la plus stricte intimité mardi 12 janvier, après une cérémonie à 10h30 en l'église Saint-Roch dans le 2e arrondissement puis conduit pour sa dernière demeure au cimetière Montmartre dans le 18e arrondissement.

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