Organisé par le Centre ressources Val de Gers, la sortie vers l’Océan avait fait le plein , permettant à 52 personnes de toutes les générations de découvrir la charmante ville de St Jean de Luz , ce qui pour certaines a constitué la seule évasion de l’été.
Après un copieux piquenique sous forme d’auberge espagnole mais avec le plus grand confort , deux options se présentaient à ces touristes d’un jour : soit la plage pour une séance de bronzage et de bain de mer avec une eau particulièrement agréable et un sable peu encombré , soit la visite de la vieille ville, le choix se faisant évidemment en fonction des générations. Pour ces derniers, le circuit était particulièrement riche , surtout du point de vue historique sachant que Saint Jean de Luz reste particulièrement marqué par le Roi Soleil , Louis XIV
.Certes impossible de ne pas passer par le quartier des halles qui a conservé le style Baltard même si son extension est plutôt Art déco, par le front de la baie, les rues commerçantes qui ce jour-là proposaient une grande braderie , le port de pêche avec quelques bateaux qui ramènent surtout thons et merlus, le port de plaisance , les riches maisons d’armateurs., etc. Le cœur de la vie porte à jamais l’empreinte de Louis XIV qui le 9 juin 1660 épousait l’Infante d’Espagne Marie-Thérèse d’Autriche. Depuis la superbe maison du 17ème siècle Lohobiague Enea qui abrita la nuit de noces royale et d’où le roi dirigea ensuite les affaires de la France durant plusieurs jours et devenue aujourd’hui Maison Louis XIV est incontournable tout comme la Maison de l’Infante prêtée par un armateur pour loger Marie-Thérèse avant son mariage
. Autre site incontournable, l’église Saint-Jean-Baptiste dans laquelle le couple entra par une porte dérobée, aujourd’hui murée , en fait l’église en travaux rendait la porte principale inutilisable. On peut dire que l’entrée ne fut vraiment pas royale pour un couple aussi royal, mais ce qui ne ternit en rien l’impact d’une telle cérémonie ! Outre la magnifique retable, l’intérieur de l’édifice abrite des exvotos et de superbes galeries occupées par les hommes qui chantaient tandis que les femmes gardiennes du culte des défunts enterrés là, se tenaient dans la nef , ce qui marque bien l’histoire de la société basque, matriarcale à l’origine…
A souligner , une organisation sans failles avec sécurité et confort maximum pour un public important et très hétérogène, une grande bienveillance tout le long de la sortie envers les uns et les autres de la part des responsables . Félicitations et remerciements à ces trois jeunes dames très impliquées dans l’animation du Centre ressources !