Mardi 2 avril place de la Libération une trentaine de postiers s’était donné rendez-vous à l’initiative de la CGT-FAPT et Sud-PTT. Il s’agissait selon Gilles Rosset, secrétaire adjoint Sud PTT, de manifester « pour une hausse mensuelle de salaires de 300 euros, pour des milliers de CDI, pour les précaires et une intégration des activités sous-traitées et pour un gel des réorganisations, des fermetures et de toutes formes de pressions ».
Et ce dernier d’avancer : « Les réorganisations, la sous-traitance, les primes objectivées, les pressions commerciales et managériales, la répression antisyndicale, La Poste continuera si nous ne mobilisons pas. Nous pouvons reprendre la main collectivement contre le plan stratégique et ses conséquences sur les salaires et l’emploi. Pour ça, il nous faut converger le même jour, avec nos revendications de métiers, unifiés par les revendications que nous partageons toutes et tous ».
Enfin Gilles Rosset se désole que « Le plan stratégique du Groupe voit La Poste investir à l’international, acheter des parts dans un certain nombre d’entreprises de l’assurance, du colis, du numérique, jouer sur les marchés financiers, épouser le tout commerce, distribuer des dividendes aux actionnaires, puis réinvestir… Résultat : la prime d’intéressement a été divisée par deux ».