La guerre à Gaza se poursuit dans un bain de sang, où les femmes et les enfants y sont majoritairement victimes. Il n’existe pas de lieu ou la paix et les valeurs humaines n’a pas sa place. Le collectif gersois a décidé de remettre à Monsieur le préfet, une lettre à l'adresse du Président de la République, pour exiger un cessez le feu immédiat à Gaza et proposer des mesures concrètes, urgentes et indispensables pour le retour d'une paix durable en Palestine.
On lui demande de mettre en accord ses paroles avec ses actes, ou plutôt ses actes avec ses paroles.
Patrick Maillet vice-président de l'Association en France Palestine Solidarité et un des responsables du collectif Gersois pour la paix entre Israéliens a répondu à notre questionnement :
Les demandes
" La première, disons la plus importante, c'est qu'on lui demande de mettre en accord ses paroles avec ses actes, ou plutôt ses actes avec ses paroles. C'est à dire qu’il a demandé le cessez le feu immédiat à Gaza, la libre circulation de l'aide humanitaire, la libération des prisonniers Israéliens mais il manque quand même pas mal de choses dans ce programme. C'est à dire qu’il faut aussi libérer les prisonniers politiques palestiniens.
Deuxièmement, il y a des choses que le Monsieur le Président ne dit pas, c'est à dire qu’il envoie un navire hôpital au large de Gaza et en même temps il continue le commerce des armes avec Israël. Donc là il y a bien quelque chose qui ne va pas. On demande qu'il fasse pression aussi sur l'Union européenne pour que l'Union européenne remette en question, suspendre tout au moins les accords économiques passés il y a quelques années avec Israël qui était subordonné aux accords du respect des droits humains en particulier à Gaza.
3e point, on aimerait aussi que le président Macron fasse pression sur le président Biden dans la mesure où le président Biden a fait voter et c'est une bonne chose une résolution. C'est une réelle avancée, une résolution à l'ONU car c'est la première fois que les États-Unis ne sont pas sur la même longueur d'onde qu’Israël, mais Il continue à envoyer des armes à l'armée israélienne.
Et puis dernier point, et c'est un point aussi important, en 84, sous la mandature de François Mitterrand, le Sénat et l'Assemblée nationale en France avaient voté pour la reconnaissance d'un État de Palestine. Cela même faisait partie du programme du président François Hollande. On attend toujours !
Conclusion
Donc si jamais on ne prend pas des sanctions contre l'État d'Israël comme on en a pris à juste raison contre la Russie à propos de l'Ukraine, on ne fera jamais rien."
Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens