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Samafrica ,l'emblématique rencontre entre plusieurs cultures de ce premier " fin de semaine" de septembre, vient de remballer.
Ce festival familial est depuis plus de vingt ans le rendez-vous de la solidarité africano-samatanaise. Plusieurs associations humanitaires, de parrainages, de solidarité, ont pour tradition de se retrouver lors de cette belle manifestation. Cette année encore, bon nombre de stands proposaient les traditionnels boubous, paniers, grigri, bijoux, encens dont chacun se fait l'acquéreur d'un plaisir satisfait pour remplir leur paniers de souvenirs.
Bintou
la couturière burkinabèse fidèle depuis 2009 sourit: son stand ne désempli pas . Elle fabrique à qui le souhaite des tenues dont elle vend les baticks, tissus africains, des chapeaux, des sacs, bref tout un tas de parures vestimentaires .
Des festivaliers heureux de participer à la liesse des danseurs du public s'africanisant pour une identité plus forte à leur musiciens préférés.
Du djembé sur toutes les scènes, mais aussi un peu partout sur le site dédié à cette nouvelle édition du festival. Samedi soir trois concerts étaient proposés, dont celui de Diakité Madou . Une ambiance festive, amicale, joyeuse! 
Tout ce qu'il faut pour réussir un superbe festival. Dans toutes les travées, entre les stands, derrière les saules pleureurs le long de la Save, les amoureux de l'Afrique se promènent main dans la main.
Si la pluie était au rendez-vous ce "week-end" , elle aura malgré tout épargné le festival, ou si peu promené ses gouttes.
Souvenir :
On a connu par le passé des soirées bien plus dramatiquement arrosées. En 2009, si mémoire est bonne, où on aura pu voir la véritable solidarité se mettre en place entre les camelots dont les stands étaient dévastés par l'orage et les habitants qui avaient ouvert leur maison pour les recevoir, d'autres qui avaient offert leur sèche-linge pour remmettre en état toutes les tentures mouillés. C'était ça Sam'Africa , et il est fort à parier qu'il en est toujours de même ...
Ce dimanche, si le temps était vraiment beau, la fréquentation du festival fut moindre. A 15 h 30 le public semblait être encore en sieste... 
Cependant les stages de djembé recevaient une vingtaine de stagiaires, appliqués à recevoir les enseignements de leur maître. Mélangeant plusieurs générations d'élèves, le cours vibrait de belles rytmiques.
Samedi et dimanche matin de l'Eveil Musical au cinéma:
Lena Vassiliu était de retour à Samatan pour proposer aux enfants de venir à la rencontre de la musique par le biais de 4 séances d' "Eveil Musical".
Dimanche matin elle se voyait entourée d'une vingtaine d'enfants à chaque séance. Accompagnés de leur parents, les jeunes musiciens en herbe, badaient leur belle "maîtresse de musique" comme la baptisa l'un d'entre eux.
Des food-truck ont un peu envahi le site. Autre fois deux ou trois restaurants, comme le Mayombé ou le Cayor, étaient un peu les rois de l'alimentation proposés aux festivaliers . Cette année plusieurs food-truck proposaient toutes sortes de plats africains, parmi lesquels "Les amis de Samafrica" qui avaient concoté un coktail sans alcool de fruits de la pasison et gingembre qui ont fait pétiller les papilles de bien des amateurs!
Un petit regret ? La messe africaine n'est plus d'actualité, c'était pourtant un beau et fort moment, que l'ont soit croyant ou non ..
Voila c'était une fois de plus un beau festival. La nouvelle équipe et ses bénévoles peuvent être fiers.
Si vous voulez rejoindre l'équipe de bénévoles pour la saison 2024, contactez les organisateurs ici : [email protected]
Si vous souhaitez soutenir le festival et son association Adama 32 , c'est ici : Helloasso ou ici Adama32