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Aux urgences, dans la salle de réveil, dans les chambres, à l'accueil, bref partout dans cette unité de chirurgie orthopédique du CHU d'Auch:
il faut porter à l'honneur tout le personnel des soignants et de l'entretien quotidien.
Entrée samedi 5 août en urgence pour une une rupture partielle du nerf radial d'une main, ( idiote que je suis d’avoir ouvert, avec un bon couteau bien taillé, des amandes de mer sans protection ) apeurée par le flot de sang qui coulait de ma main, je me suis rendue aux urgences de l'hôpital d'Auch. J'ai été prise en charge immédiatement ( un samedi à 18 h 30, quelle chance, vu toutes les urgences en cours ! ). L'opération de la main eu lieu dimanche après midi. Normal, ma vie n'était pas en danger. Il était inutile de râler parce que " ça va pas assez vite ! "... Tout au long de mon séjour, j'ai reçu un tas des paroles rassurantes.
La tendresse et la compassion dont font preuve les aides soignants-es ( oui oui ! Il y a des hommes aides-soignants ! ), les infirmières, les femmes de ménages sont primordiales dans le monde hospitalier, autant que le soin en lui même, et le centre de chirurgie orthopédique d’Auch est à un bien haut niveau. Je parle en particulier de l'aile B au premier étage de ce service de chirurgie qui me reçu.
A mes côtés une dame, bien vieille et ridée comme une pomme de reinette, souffrait quasiment en silence. J'étais émue de voir la douceur avec laquelle toutes et tous se sont occupés de la petite mamie. Ce fut ainsi durant les 3 jours passés.
Et même si mon témoignage est vraiment personnel, je tenais à les remercier publiquement, puisque j'ai la chance de pouvoir le faire .
J'ai une grande gratitude pour toutes et tous . MERCI !! Je n’ai pas été autorisée à prendre une photo de vous et je le regrette bien car vous méritez d’être à la UNE des journaux locaux. Le mien aura fait sa part. Vous faites votre travail avec tant de passion, d'endurance , malgré le peu de moyens que l'on vous donne en réalité...
Continuez à faire de la sorte ce si beau métier.
Quant à nous les patients, soyons justement patients et reconnaissants de vivre dans un pays où pour le moment, car il en est bien menacé ce temps où le serment d’Hippocrate était en vigueur, nous avons encore la possibilité d’être soignés dignement, gratuitement parfois…
Pour Le Journal du Gers, Isabelle Gaignier