Photo : une sculpture de Bernard Lefèvre
Chaque année, et ce depuis 21 ans, le Salon des Muses d’Europe ouvre ses portes au Musée Campanaire. Une longue histoire picturale qu’Andrée Capdeville avait créé, elle a passé le flambeau à une nouvelle présidente, Marie Di Palma, qui gère cette association avec enthousiasme. Elle supervise l’organisation de cette manifestation d’une manière très active, ayant choisit et invité personnellement les artistes présents, tout en manifestant son omniprésence pour la communication et l’accueil du public.
Quelques nouveaux peintres sont venus étayer les cimaises du bel espace du Musée. L’invité d’honneur Marité Bouix, invite le regard du visiteur à découvrir son monde aquatique, les bleus dominent, elle se situe dans l’abstraction musicale et onirique. Des inspirations très variées, dans un florilège de couleurs vibrantes.
D’autres artistes se côtoient, la nature est mis en exergue par Christopher Chauchard ( paintargraphie ) ou photo « dibon » Bernard Sudre, dont la nature est une star, Nicole Huraut, très imaginative, avec un chassis en toile de jute où le papier canson collé sert d’expression abstraite unique. On y découvre de la sensibilité, de l’émotion, des collages, de l’originalité, on est séduit par son travail..Et les oiseaux en fer avec un pointillisme noir et blanc de Bernard Lefèvre, et les « Amants » une sculpture de Bernard Zamis, le sculpteur talentueux lislois bien connu dans la région.
Sans oublier de citer un invité exceptionnel en rendant hommage à Rémy Peyranne, peintre toulousain, ainsi que deux invités exceptionnels, Bernard Sudre et Tony Quimbel.
Venez découvrir cette quarantaine d’artistes, sculpteurs, peintres, photographes, poètes, jusqu’au 4 décembre inclus.
Ouverture du mardi au samedi de 10 h à 12 h et 14 h à 18 h
les dimanches 6, 13 novembre et 4 décembre.
Le vernissage de cette exposition aura lieu samedi 12 novembre à 11 h .
Quelques lignes du poème intitulé « La pluie « de Martine Gava-Massias
Une pluie légère coule
Pleure, effleure, se fond
Sur la vitre. Et sur ton visage absent
Elle lèche les empreintes
Enfouies, invisibles.
Parmi les ombres profondes …….