A proximité de Miélan, Marthe et Lucien coulent des jours paisibles. Tous les deux ancrés dans la terre gersoise, ils se sont mariés le 19 août 1952 à Ornézan, le village natal de Marthe. Lucien est un gars de l’Astarac, partagé entre Laas et Miélan.
Les nécessités d’une activité professionnelle les ont conduits en région parisienne où Lucien a réalisé toute sa carrière chez Citroën, le constructeur automobile aux chevrons. Marthe a connu le travail en usine puis la garde d’enfants et l’accompagnement de personnes en dispensaire antituberculeux.
Après plus de trente années citadines, ils ont choisi le retour au pays pour épauler des parents âgés. Une maison neuve bâtie, ils participent à la vie locale dans des associations : Syndicat d’initiatives, Club montagne, Cercle d’Histoire locale, comité de jumelage, Génération Mouvements et sardane.
Leur première voiture, une « Deuche » les a accompagnés longtemps. Hélas ! elle ne peut plus affronter les rigueurs d’un contrôle technique.
Chaque jour, Berroye, leur âne blanc, sillonne les chemins de la commune guidé par Marthe à la recherche d’une herbe gouteuse.
Confinements et contraintes sanitaires oubliés, Marthe et Lucien ont réuni leurs enfants (une fille et un garçon) et conjoints, leurs petits-enfants et une arrière petite fille pour fêter ensemble en famille cet anniversaire : leurs noces de platine.
« Ce n’est pas tellement le mariage qui est merveilleux. C’est après ! » (Henri Salvador).