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C'est une journée exceptionnelle qu'offrait la peña Vivement 5 heures à l'occasion des 20 ans de la journée taurine du 14 juillet à Plaisance : pour l'occasion, les arènes s'étaient parées de rose, les planches étaient ornées de magnifiques dessins, les hommes de piste avaient revêtu un costume d'époque.
En effet, les organisateurs avaient choisi d'offrir au public une novillada "Goyesca", première en son genre !
Les toreros sont arrivés dans une calèche.
Malheureusement la chaleur torride a freiné les aficionados qui n'étaient pas aussi nombreux que le méritaient les organisateurs.
Et pourtant les ganaderos du Lartet et de l'Astarac avaient descendu dans l’arène des erales de combat bien présentés qui posèrent des problèmes aux novilleros ; ceux-ci débutant dans la profession ne purent en tirer le profit escompté.
Ce fut tout de même une belle après-midi avec des jeunes pleins de bonne volonté qui étaient là pour se battre.
On put voir de belles figures.
Hélas il y eut des échecs à l’épée, ce qui priva Nino Julian et Jarrocho d’une oreille.
Seul Tristan Barroso fut récompensé à son premier toro.
Il avait démontré un bon niveau technique qui lui valut cette récompense.
Nino Julian qui revenait à Plaisance pour la 2ème fois a montré sa volonté dans les 3 tercios.
On a pu noter ses progrès dans des multetazos et naturelles mais il échoua à l’épée.
Jarocho pose lui aussi les banderilles de manière brillante.
Il a réalisé de bonnes passes mais l’oreille n’est pas tombée toujours en raison de ses échecs à l’épée.
Il se fit accrocher à deux reprises avec son deuxième toro.
A noter les deux tercios de banderilles de Nino Julian et Jarocho au 5ème et 6ème toro et le quite qu'ils ont partagé au dernier toro.
Nino Julian : vuelta, un avis et vuelta
Tristan Barroso : une oreille, un avis et vuelta
Roberto Martin "Jarrocho" : un avis et silence, silence
Vivement 5 heures a servi la corrida française en proposant des toros du pays pour une authentique corrida.
Au cartel trois jeunes pleins de volonté qui aspirent à devenir des figuras.
On peut regretter qu’un public plus nombreux n’ait pas pu profiter des efforts des organisateurs pour proposer une journée d’exception.
Pierre DUPOUY
Crédit photos : Pierre Delhoste que nous remercions pour sa collaboration