Semaines Nationales Santé Sexuelle

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du 30 mai au 12 juin en Occitanie

En 2020 et 2021, l’activité de dépistage a été fortement impactée par la pandémie au Covid, avec notamment une diminution de près de 60% du nombre de dépistages (IST et VIH) lors du premier confinement ainsi qu’une baisse des ventes des autotests en officine de 22% (ANSP/Santé Publique France, 2020). En France, une baisse du recours au dépistage de l’ordre de 14% a été observée lors du premier confinement au printemps 2020 , 12,5% en Occitanie. Cette baisse de recours au dépistage des IST, laisse ainsi craindre un retard de diagnostic et à une circulation plus importante des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) dont le VIH.
Recourir  au dépistage des Infections Sexuellement Transmissibles est essentiel car il permet d’établir un diagnostic précoce pour de meilleures chances d’en être guéri. On peut être porteur d’une Infection Sexuellement Transmissibles sans s’en rendre compte, car il peut y avoir présence ou absence de symptôme. Connaître son statut, est la meilleure manière de pouvoir être rapidement traitée, d’éviter des complications et de diminuer le risque de transmission à d’autres personnes, notamment aux partenaires sexuels.

 il est possible de se faire dépister gratuitement en préservant son anonymat.

Pour ce faire, il suffit de se rendre dans un Centre Gratuit d'Information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD).

Les Infections Sexuellement Transmissibles les plus fréquentes sont : la chlamydia, la syphilis, la gonococcie, le VIH et l’hépatite B et C. De la crise sanitaire sont nés des effets positifs notamment la prise de conscience de l’importance de maintenir les droits en matière de santé sexuelle et reproductive après la période de crise sanitaire.

Deux Semaines Nationales dédiées à la Santé Sexuelle pour : Lutter contre les discriminations et la sérophobie, et promouvoir l’accès à la contraception et à l’IVG.
Les mesures dérogatoires prises lors de l'état d'urgence sanitaire ont été pérennisées par décret du 19 février 2022, facilitant les parcours d’accès à l’IVG médicamenteuse en ville, en adéquation avec les recommandations de la HAS publiées en avril 2021 : IVG médicamenteuses en ville réalisables jusqu'à 7 semaines de grossesses ; IVG 
médicamenteuses en ville réalisables en téléconsultation avec délivrance des médicaments en pharmacie d'officine ; première prise de médicament devant le professionnel de santé n'est plus obligatoire.

Par ailleurs, la Loi du 02 mars 2022 vient à renforcer le droit à l'avortement et prévoit : l’allongement du délai légal de recours à14 semaines de grossesse ; la suppression du délai de réflexion obligatoire ; la compétence des Sages - Femmes à pratiquer les IVG instrumentales et la création du répertoire des professionnels et des structures 
pratiquant les IVG.

Où réaliser les tests ?
• Dans tout laboratoire de biologie médicale, sur prescription de votre médecin généraliste, votre gynécologue ou 
votre sage-femme
• En Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD)
• En associations spécialisées habilitées à pratiquer des TROD

 

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