Il aurait eu 100 ans aujourd'hui : Jean Laborde.

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Jean Laborde aurait eu 100 ans aujourd(hui. 

Ils étaient nombreux ceux qui se réjoussaient de fêter ses 100ans, hélas son corps fatigué par une vie de courage, d'humanité, d'exemplarité en a décidé autrement.

Dernier hommage rendu par la société archéologique du Gers.:

Hommage à Jean Laborde : cérémonie du 27 Février 2022 :
Le 18 janvier dernier, le docteur jean Laborde ancien maire d’Auch, Président du Conseil général et député du Gers, décédait dans sa 100° année. Un hommage unanime lui avait été alors rendu dans la Presse, tant par ses nombreux amis politiques du Parti socialiste que par ses anciens opposants. Conformément à sa volonté, ses cendres ont été dispersées dans le jardin du souvenir du cimetière de l’église de Saint-Gô le dimanche 27 février, dans son village natal de Bouzon-Gellenave, à proximité de la tombe du colonel Parisot. Pour cette occasion, une simple cérémonie a réuni sa famille, Françoise Parisot, fille du colonel,et les représentants de l’amicale du Bataillon de l’Armagnac. Madame Nicole Duclos, maire de Bouzon-Gellenave accueillait les participants, avant d’évoquer son enfance et le souvenir de son passage par l’école élémentaire du village située à proximité de l’église ; c’était ensuite le Général Lasserre qui prenait la parole pour expliquer ce retour, à proximité de la tombe du Colonel Parisot ; ce retour au passé n’a rien de surprenant quand on sait que Jean Laborde, entré en Résistance avant d’avoir vingt ans, avait très tôt pris contact avec le colonel Parisot et le Bataillon de l’Armagnac qui montait en puissance autour du château de Saint-Gô. C’est au côté du colonel Parisot qu’au matin du 13 août 1944, engagé dans une
attaque téméraire contre l’unité allemande installée dans Aire-sur-l’Adour et Barcelonnedu- Gers, il faisait preuve d’un courage héroïque ; très grièvement blessé dans l’action, il ne quittait pas les rangs du Bataillon de l’Armagnac avant la fin de la guerre puis entreprenait
ses études de médecine avec un courage et une volonté qui faisaient ignorer les graves séquelles de sa blessure. C’est dans les rangs de la Résistance qu’il avait développé ses convictions morales et politiques ; en 1944, il écrivait dans le journal du Bataillon « La
Gascogne libre » qu’il s’alarmait de voir les progrès techniques se développer de façon exponentielle, alors que l’opinion lui semblait indifférente au progrès moral, tout entière tournée qu’elle était vers des soucis matériels ; cette observation a une résonance particulière aujourd’hui, près de 80 ans plus tard. Installé comme médecin à Auch, Jean Laborde entreprenait alors une carrière politique au sein de la SFIO puis du Parti socialiste dans la mouvance rocardienne, pour être maintes fois réélu comme maire, Président du
Conseil général et député du Gers ; ce fut un engagement constant et sans calcul. Retiré de la vie active, il est toujours resté proche de l’Amicale du Bataillon de l’Armagnac, présidée par Marie-Claude Mauras, maire de Panjas. L’émouvante cérémonie de ce dimanche s‘est
terminée par la diffusion du Chant des partisans évoquant l’histoire de la Résistance dans laquelle le Bataillon de l’Armagnac et Jean Laborde ont pris une première place dans le Gers. "

Pour relire tous les articles du journal du Gers sur le départ de Jean Laborde

https://lejournaldugers.fr/article/54635-jean-laborde-est-decede-a-loree-de-ses-100-ans

https://lejournaldugers.fr/article/54709-jean-laborde-les-hommages-un-homme-au-service-des-autres

https://lejournaldugers.fr/article/54692-jean-laborde-les-hommages-se-succedent-le-president-hollande

https://lejournaldugers.fr/article/54657-jean-laborde-les-hommages-se-succedentla-ville-dauch

https://lejournaldugers.fr/article/55549-dispersion-des-cendres-de-jean-laborde-a-bouzon-gellenave

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