Le film au service du patrimoine.

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Découverte de l’image animée.

Les élèves de la classe de CE du groupe scolaire primaire Pierre Fermat se sont vu offrir l’occasion de vivre une semaine pas comme les autres. Dans le cadre d’un appel à projet porté par la mairie et plusieurs associations beaumontoises avec la DRAC, ils ont pu rencontrer plusieurs artistes de l’association toulousaine La Trame en résidence à Beaumont et ont vécu cinq jours de découverte et de travail acharné.

Dans un premier temps, toute la classe a été invitée à découvrir les principes de l’image animée à partir de l’historique du cinéma. Puis, ils ont expérimenté un petit logiciel permettant de rendre compte du déplacement de deux élèves de la classe.

Après ces préliminaires, chacun des 6 groupes d’élèves, sous la responsabilité d’un adulte, a pu choisir l’un des thèmes touchant au patrimoine leur ville : la fondation de la cité, l’église, l’histoire de la bastide, l’eau et les puits, les lavandières, la gare.

Le projet, ambitieux mais faisable était la réalisation d’un petit film animé à partir du thème choisi avec l’aide des adultes et d’une documentation fournie photos anciennes, vidéos retraçant la parole des aînés racontant le temps d’autrefois.

 

La création du story board, pour parler comme les professionnels de l’image, n’allait pas de soi.

Lorsqu’on a choisi le sujet, trouvé le cadre, déterminé le ou les personnages, les objets et réuni le matériel nécessaire, tout reste à faire. Il n’est pas si aisé de juger de la cohérence de ce qu’on veut donner à voir, de décortiquer les mouvements des personnages, d’anticiper la manière dont on parviendra à l’image de fin.

Les adultes présents : deux artistes de La trame, Cyril Madaléna et Alain Chaix, Emmanuelle Sainvet, professeur d’école, Sabine Condival conseillère pédagogique départementale, ont accompagné les enfants dans leur découverte, orienté les recherches et apporté leur assistance lorsque se présentait une difficulté.

Le cadre était donné par une grande photo évoquant le passé de Beaumont. Découpage, crayonnage, colorisation, tout était permis aux artistes en herbe pour installer sur l’image de base, des objets, des outils, des personnages. Mais il restait ensuite à les animer

On ajoute un élément du paysage, une personne, un objet usuel : clic. La photo garde la trace de ce premier état. On modifie l’emplacement de l’objet, du personnages, re-clic et ainsi de suite jusqu’à l’image finale. Facile, non ? Eh bien non, cela n’avait rien de facile. Imaginer une histoire puis la mettre en action n’est simple qu’en apparence.

Apprendre à écouter la consigne et la mettre en œuvre a déjà constitué  un premier apprentissage mais aussi, puisqu’on travaille en groupe, il s’agit aussi d’entendre la proposition des autres et d’accepter de n’être pas le seul à avoir des idées.

Après cette découverte d’une technique, celle de l’animation, et de la conception d’un projet, les jeunes artistes ont été tout fiers de donner à voir à leurs parents et aux autres élèves de l’école la manière dont ils ont réussi à faire vivre le patrimoine de leur ville.

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